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Existe-t-il une relation entre l'abbaye de Saint-Rigaud et le Mont Saint-Rigaud ?

Du prieuré d'Ajoux au Mont Saint-Rigaud

Après avoir puisé abondamment dans les archives de la région Mâcon-Cluny, dont celles, très nombreuses, provenant de l'abbaye de Cluny, le chanoine Odouard, curé de Monsols, publie en 1923 une brochure de quarante pages intitulée : "Le prieuré de Saint-Rigaud ou d'Ajoux à Monsols".

Cette brochure relatait l'histoire du prieuré qui fut établi il y a très longtemps sur le mont Ajoux, bien avant que celui-ci change de nom pour devenir le mont Saint-Rigaud ; elle abordait également l'origine de ce dernier nom qui peut surprendre car il n'est pas d'usage, dans la cartographie française de donner au sommet d'une montagne le nom d'un saint.

Le présent document résume l'essentiel de la rédaction assez confuse de la brochure en y ajoutant des remarques qui semblent avoir échappé au chanoine Odouard.

Le 15-12-1996, Léon Peillon.

1 - Dans la très importante série de documents qui constitue ce qu'on appelle aujourd'hui le cartulaire de Cluny, est évoqué à maintes reprises un territoire dont le nom, Aljoc au début devint Algoya dans une charte de 929, Algoyum vers 970, Monte Algois en 1027, Monte Algido en 1123, c'est-à-dire quelques années après le décès de Saint-Hugues, le célèbre abbé de Cluny, et enfin Alto Jugo ou Altum Jugum. Cette dernière désignation, à caractère relativement officiel puisqu'en latin, persista longtemps en même temps que persistait une désignation en langue vulgaire locale, Ajoux, qui avait été précédée d'Aujou puis de Anjous. Lorsque les appellations en latin cessèrent d'avoir cours officiellement, ce fut Ajoux qui subsista en définitive.

2 - Une charte de Cluny, datant de 915 environ, soit très peu de temps après la fondation de l'abbaye de Cluny en 910 par Guillaume d'Aquitaine, indique que, sur le sommet d'Aljoc, existe une chapelle assez ancienne dédiée à Saint-Victor, martyrisé en Syrie sous le règne d'Antonin. Cette chapelle et les terrains environnants appartenaient à un certain Brandicus et la charte le mentionnait parce que celui-ci venait de faire donation de la totalité des revenus de ces terrains et de la chapelle à un de ses parents, Artaud ; celui-ci se trouvait ainsi avoir dorénavant la jouissance des oblations de tous les fidèles qui, nombreux, viendraient en pèlerinage à la chapelle ; mais, par une clause d'usufruit, l'acte de donation ajoutait que, à la mort d'Artaud, les oblations des fidèles deviendraient de plein droit la propriété exclusive de l'abbaye de Cluny et qu'aucun des parents d'Artaud qui se trouverait posséder quoi que ce soit sur le sommet d'Aljoc, ne pourrait s'y opposer.

Quelques années après le décès d'Artaud, une dame Angèle, descendante directe de Brandicus, mais peut-être réservée face au développement envahissant de Cluny, souleva des oppositions à ce transfert de la donation au bénéfice de l'abbaye. Il fallut que Dom Mayeul, abbé de Cluny, intervienne personnellement et trouve moyen de négocier. Cluny avait des droits sur l'église de Saint-Gengoux, gros village au nord de Cluny dans le diocèse d'Autun, tandis que, de son côté, la dame Angèle s'intéressait personnellement à cette église. Dom Mayeul proposa d'abandonner tous les droits de Cluny sur Saint-Gengoux contre la reconnaissance par dame Angèle du transfert de la jouissance venant de Brandicus.

Angèle accepta finalement et l'évêque d'Autun donna son agrément complet à cet accord en 993 ; Dom Mayeul s'empressa de consolider ses droits et son autorité sur la chapelle Saint-Victor en plaçant celle-ci et les terrains environnants au sein d'un "prieuré", le statut de prieuré étant celui que, depuis quelques années, Cluny adoptait systématiquement pour toutes ses dépendances. L'un des moines qui résidait à Saint-Victor fut nommé "prieur d'Ajoux" avec entière responsabilité vis-à-vis de Cluny.

La chapelle Saint-Victor vécut dorénavant dans l'orbite de Cluny, continuant à recevoir de nombreux pèlerins dans le petit monastère voisin dont la superficie, d'après les fouilles faites sur place, était de l'ordre de 3.500 m2. On ne sait dans quelle mesure elle bénéficia de la renommée qu'atteignit Cluny sous l'autorité de Saint-Hugues à la fin du Xlème siècle, mais il est incontestable qu'elle fut l'objet d'une fréquentation abondante.

Vers 1244, les papes Grégoire IV et Nicolas IV, s'inquiétant de désordres survenus à Cluny, l'abbaye de Cluny institua des inspections annuelles dans chaque établissement dépendant de l'Ordre. Le prieuré d'Ajoux fut l'objet d'au moins douze inspections entre 1262 et 1333 et les rapports les concernant figurent au complet dans les cartulaires de Paray-le-Monial. Ces rapports montrent que, malgré un accès difficile, le petit monastère, situé au sommet de Mont d'Ajoux, était toujours fréquenté mais sous le nom de "Monastère du mont Ajoux" ; le nom de Saint-Rigaud ne figurait dans aucun de ces rapports.

En 1334, les comptes-rendus d'inspection firent place à un silence absolu. Le chanoine Odouard pense qu'à partir de cette date, les religieux de Cluny abandonnèrent progressivement la chapelle Saint-Victor, l'abandon définitif intervenant au plus tard en 1420.

3 - Au début du Xlème siècle, un religieux du monastère de Saint-Austremoine à Issoire fut amené à créer personnellement à Ligny-en-Brionnais, entre Marcigny et Charlieu, une abbaye dédiée à Saint-Gérald (ou Géraud), baron d'Aurillac. Cette abbaye fut consacrée officiellement par les évêques d'Autun et de Mâcon le 18 décembre 1067 sous le nom d'abbaye de Saint-Rigaud. Comme il n'y a jamais eu de saint qui se soit appelé Rigaud, il est probable que, comme cela arrivait souvent à cette époque de tradition presque exclusivement orale, le nom de Géraud fut, en quelques années, déformé en Rigaud et ce fut ce dernier qui fut retenu pour le nom officiel de l'abbaye.

En dépit de cette désignation quelque peu fantaisiste et difficilement compatible avec une dédication officielle, ce nom de "Monastère de Saint-Rigaud" lui resta jusqu'à sa disparition vers 1793, tandis que le hameau voisin, qui finalement avait pris, lui aussi, le nom de Saint-Rigaud, le conservait après cette date. Ce hameau qui est situé à trois kilomètres à l'est de Ligny-en-Brionnais, le porte toujours : il figure aujourd'hui encore sur toutes les cartes et par exemple sur la carte Michelin n° 73.

Il est donc incontestable qu'avant la fin du Xlème siècle, le nom de Saint-Rigaud avait fait sa place en Brionnais et dans tout le territoire environnant. Une charte de 1065, antérieure donc à la consécration officielle de l'église de l'abbaye, évoque une donation faite "aux moines qui servent Dieu sur le territoire de Saint-Rigaud", tandis que l'acte de fondation, évoqué plus loin, d'un prieuré clunisien à Crosan en 1067 montre que l'abbaye de Saint-Rigaud avait étendu son influence au-delà de La Clayette, à plus de 20 kilomètres de Ligny. Peut-être en avait-elle fait autant dans le secteur d'Ajoux, mais aucun document n'en fait état.

4 - Parmi les prieurs que Cluny nomma successivement, pendant 200 ou 300 ans, pour diriger le prieuré d'Ajoux, il en est un qui, sans atteindre la renommée universelle de son supérieur Saint-Hugues, mérita dans tout le secteur environnant d'Ajoux, estime, admiration et respect.

Il s'appelait Gérard (ou Géraud) Le Vert. Né vers 1050 aux environs de Marcigny dans le Brionnais, d'une famille de noble extraction, il se maria très jeune mais, rapidement, à une époque où l'autorité de Saint-Hugues avait donné à Cluny et aux Bénédictins une réputation et une influence sans précédent, il décida de revêtir l'habit de Saint-Benoît. Ce fut Saint-Hugues, lui-même originaire de Semur-en Brionnais, qui le lui remit, tandis que sa jeune épouse entrait en 1077 dans le monastère créé par Saint-Hugues à Marcigny pour accueillir les dames désireuses de se retirer du monde.

Gérard Le Vert devint rapidement l'un des collaborateurs préférés de Saint-Hugues. Après avoir accompagné celui-ci dans son voyage à Rome, il reçut de Pierre le Vénérable, successeur de Saint-Hugues, la responsabilité de plusieurs prieurés voisins de Cluny. A ce titre, il eut par exemple en 1067 l'occasion de s'occuper de la fondation en "prieuré" d'un petit monastère existant à Crosan et qui, à l'époque, dépendait de l'abbaye de Saint-Rigaud à Ligny ; Crosan est sur une montagne appelée aujourd'hui Saint-Cyr, entre Montmelard et Matour. Gérard Le Vert n'ignorait probablement rien de l'abbaye de Saint-Rigaud, ni de l'origine du nom de Saint-Rigaud.

Approchant de l'âge de la retraite, Gérard Le Vert obtint de Pierre le Vénérable la possibilité de se retirer pour finir ses jours au prieuré d'Ajoux. Il y fit l'admiration de tous ceux qui le rencontraient et fut considéré comme un saint par les pèlerins qui montaient, nombreux, au prieuré. C'est au prieuré qu'il mourut ; il y fut inhumé sur place, tandis que Pierre le Vénérable le traitait de "Bienheureux Gérard" dans une longue page de son "Livre des Miracles".

Le chanoine Odouard pense que c'est après ce décès et parce que les populations locales gardaient du respect pour tout ce que le Bienheureux Gérard avait fait durant son séjour final au prieuré que le nom de Saint-Rigaud commença à apparaître sur le mont Ajoux.

Il existait en effet depuis toujours, tout près du sommet, une petite source sans grand débit mais à laquelle les pèlerins qui montaient à la chapelle et les populations locales attribuaient des vertus quelque peu miraculeuses. Après le décès du Bienheureux et son inhumation au sommet, la source se trouvant toute proche du tombeau, les pèlerins déclarèrent qu'elle passait contre le cercueil et lui attribuèrent, de ce fait, une efficacité accrue ; en même temps, ils se mirent à l'appeler "source de Saint-Rigaud" tout en confondant, sans doute, Saint-Géraud, originaire du Brionnais avec Saint-Rigaud. Ce furent peut-être des pèlerins, originaires du monastère de Ligny, qui prirent cette initiative ; les populations locales n'y virent aucun inconvénient, sachant que le Bienheureux Géraud connaissait bien et appréciait le monastère de Ligny-en-Brionnais. Le nom de Saint-Rigaud était maintenant implanté sur le mont d'Ajoux, de façon assez modeste mais tous les pèlerins le connaissaient ; il y resta lorsque, longtemps par la suite, le sort du prieuré et de sa chapelle évolua. A la Révolution, on rendait toujours visite à la source de Saint-Rigaud.

5 - Tant que la chapelle du mont d'Ajoux resta sous l'autorité de Cluny, elle fut maintenue sous le patronage de Saint-Victor. Lorsqu'elle ne fut plus dépendante de Cluny, le clergé local et notamment celui de Monsols, avec l'appui des évêques de Mâcon et d'Autun, la prirent en charge, continuant à encourager les pèlerins et à assurer l'entretien de la chapelle. Pour une raison dont on ne sait rien et à une date également inconnue, le patronage de Saint-Victor fut alors abandonné et on lui substitua celui de Saint-Loup. La chapelle du mont d'Ajoux devint la chapelle de Saint-Loup.

D'après des archives de la paroisse de Monsols datant de 1681, 1728, 1751, le chanoine Odouard confirme que, sous ce nouveau nom, elle était à ces dates toujours en état d'accueillir les pèlerins avec, toutefois, une activité restreinte. On y disait la messe une ou deux fois par an, le 16 Août fête de Saint-Roch ou le 27 Septembre fête de Saint-Loup.

La Révolution mit un terme à cette activité ; la chapelle cessa d'être entretenue ; effondrée en ruines en 1812, il n'en reste presque rien aujourd'hui, sinon des souvenirs bien vagues.

6 - De cette fin du XVIIIème siècle date la carte de Cassini, première carte topographique générale de toute la France ; exécutée à partir de 1735 sur l'ordre de Louis XV à l'échelle 1/86.400, elle comporte 140 feuilles dont la gravure, commencée en 1750, fut achevée, toutes retouches terminées, en 1815.

Sur la feuille n°86 de cette carte qui couvre le territoire de Roanne à Mâcon, on trouve mentionnés : Ligny-en-Brionnais, l'abbaye de Saint-Rigaud et le village du même nom, les bois d'Ajoux et le hameau d'Ajoux, Monsols et Propières, la Grosne et le Sornin ; s'il n'y a aucune mention ni du mont d'Ajoux ni d'un mont Saint-Rigaud qui l'aurait remplacé, il apparaît sur la carte à l'emplacement exact où ils auraient dû, l'un ou l'autre, être positionnés, un tout petit croquis représentant une chapelle sur le sommet d'une montagne et accompagné de la mention "Saint-Loup", autrement dit l'ancienne chapelle du mont d'Ajoux sous son nouveau nom.

On pourrait être tenté de déduire de ces détails que, à l'époque de la carte de Cassini, le nom de Saint-Rigaud n'avait pas encore été attribué au mont d'Ajoux, mais il faut rappeler que la carte de Cassini ne positionnait que les agglomérations, les cours d'eau, les forêts et les routes principales ; elle évoquait quelques accidents du relief au moyen de dessins appropriés mais sans nommer ni un col ni une montagne. De l'absence du nom d'Ajoux ou Saint-Rigaud sur la carte de Cassini, on ne peut rien conclure qui soit définitif car, même si le nom de Saint-Rigaud était déjà utilisé pour la montagne, la chapelle pouvait parfaitement conserver son ancien nom.

7 - En définitive, de la brochure du chanoine Odouard, on peut conclure qu'au XVIIIème siècle, le nom de mont d'Ajoux continuait à être pour le Haut Beaujolais le vrai nom en vigueur. Le nom de Saint-Rigaud était un nom étranger au secteur géographique, introduit un peu par hasard en Brionnais dix siècles auparavant et qui, par suite de liens divers entre Brionnais, Beaujolais et Cluny, s'était fait connaître petit à petit des populations locales et celles-ci, ne pensant plus à cette origine étrangère, ou même l'ignorant complètement, en vinrent progressivement à mêler ce nom aux noms préexistants, sans en demander plus.

C'est sans doute dans la première moitié du XIXème siècle que le mont d'Ajoux, point culminant du massif montagneux d'Ajoux, fut appelé mont Saint-Rigaud.

Pour l'établissement des cartes modernes qui aboutirent à la carte IGN actuelle, il parut indispensable en effet d'adopter, pour tous les accidents de relief à porter sur ces cartes, des appellations individuelles précises se raccordant aux appellations antérieures.

Par ailleurs, la désignation définitive, après la Révolution, des limites entre communes, amena à placer le sommet du mont d'Ajoux, à partir de l'altitude 950 mètres, sur la commune de Monsols, tandis que le hameau d'Ajoux et les bois d'Ajoux se trouvaient rattachés à la commune de Saint-lgny de Vers, le sommet de la Roche d'Ajoux et le col de la croix d'Ajoux étant de leur côté sur Propières. Il fut alors, sans doute, jugé opportun de donner un nouveau nom, qui ne soit plus d'Ajoux, au sommet du point culminant de la région, lequel se trouvait dorénavant sur la commune de Monsols, chef-lieu du canton auquel était rattachées toutes les communes environnantes. La source bien connue, que toutes les populations locales appelaient depuis des siècles source de Saint-Rigaud, se trouvait à quelques 200 ou 300 mètres du sommet et, comme ce dernier, sur la commune de Monsols. On étendit tout naturellement le nom au sommet lui-même.

La date à laquelle intervint cette décision, qui ne semble pas avoir soulevé la moindre opposition, n'est pas connue. Des recherches dans les archives du département du Rhône ou de la commune de Monsols devraient permettre d'éclairer ce dernier point.


Note complémentaire : Extrait du document n° 20 de la Verchère du Lyonnais publié en 1996 sous la responsabilité de Mme Marie-Louise ODIN à Corcelles en Beaujolais.

1 - L'abbaye de Saint-Rigaud à Ligny en Brionnais n'a jamais eu un grand développement ; elle n'a fondé que quatre prieurés dont trois en Brionnais et un, au Xllème siècle, à Saint-Thibaud en Auxois.

2 - En 1333 (ou 1283 ?), le prieuré d'Ajoux est toujours occupé avec un prieur et deux moines ; il est maintenu tant bien que mal en état, avec sans cesse, des réparations.

3 - Un terrier, rédigé en 1408 pour le Seigneur de Propières, fait état d'une "terre dépendant du prieuré de Saint-Rigaud" et d'"un chemin conduisant à la Croix de Saint-Rigaud". Le nom de Saint-Rigaud est donc déjà utilisé à cette époque sur Propières, mais pour des détails locaux.

4 - En 1487, il n'y a plus sur le Mont d'Ajoux ni moine ni maison prieurale ; l'exploitation des terres dépendant autrefois de la maison du prieuré d'Ajoux et la perception de la rente qui en découle, sont traités par le Sacristain de Cluny depuis la maison presbytérale de Monsols. Un document de 1565 montre que, à cette date, Cluny possède à Monsols une "Maison des Moines" pour gérer tous les biens venant du prieuré.

5 - Un document de 1565 classé aux Archives Nationales mentionne que le Sacristain de Cluny, qui est chargé de la gérance des biens venant du prieuré de Saint-Loup d'Ajoux, procède à la location d'une maison qu'il possède à Monsols et qui est appelée "grenier d'Ajoux".

6 - Le compte-rendu d'une visite pastorale faite en 1681 mentionne que la chapelle appelée prieuré, située au sommet du mont d'Ajoux et placée sous le vocable de Saint-Loup, appartient au Sacristain de Cluny auquel reviennent les dîmes de la paroisse de Monsols.

7 - Un document, classé aux Archives Nationales et daté de 1730, énumère tous les biens (maison, jardin, sols, etc.) qui, sur le sommet du Mont d'Ajoux, constituent le prieuré de Saint-Loup d'Ajoux.

8 - Les plans cadastraux de 1765 montrent à Monsols, près de l'église, une maison appelée "Prieuré d'Ajoux", et au sommet de la montagne d'Ajoux, une chapelle désignée "Chapelle et Prieuré d'Ajoux". A cette date, le mont d'Ajoux n'avait donc pas encore reçu le nom officiel de "Mont Saint-Rigaud".

9 - La chapelle de Saint-Loup a été entièrement détruite en 1793.

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