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Références du livre "Histoire de l'abbaye de Cluny" par Louis-Henri Champly (1930)

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Références

(1) Bibliothèque Nationale, Paris. Lk. 712352, in-18, 284 p., 1886.
(2) Bibliothèque Nationale, Paris, M. 24804, in-12. 144 p., 1859.
(3) Bibliothèque Nationale, Paris. Lk.7. 12352, in-8, 370 p. 1878.
(4) Bibliothèque Nationale, Paris, F. 31255, in-12, 4.32 p., 1869.
(5) Cette revue est imprimée en langue anglaise, mais M. Martin, demeurant rue d’Avril, à Cluny, a entrepris la traduction des documents concernant les fouilles.
(6) M. Duruy. Discours à la Sorbonne, août 1865.
(7) Elle était ainsi appelée, parce qu’on y conservait en dépôt les étalons de la mesure locale dite panneau.
(8) On se souvient, encore avec indignation qu'en 1795, la municipalité de Cluny agita la double question de détruire ou de conserver l'église, chef-d’œuvre de saint Hugues, et qu’elle adopta le parti de la démolition. Il s'agissait d’économiser une allocation annuelle de trois cents francs pour réparation des toitures.
(9) Les travaux entrepris pour rétablissement de l’École Normale ont fait retrouver dans le balcon d'une maison voisine la pierre tumulaire de ce prieur. L’inscription mutilée qu'elle portait a pu être rétablie à l’aide du manuscrit de Bouché
Hic jacet D. Marcus Ant. Dathose, prior claustralis hujuscœ abbatiœ, cujus œdificia de novo instruxit. Disciplinœ regularis zelator fuit strenuus ; obiit calendis aprilis anno domini MDCCLXV.
Requiescat in pace.
(10) L'historien Bénédictin, Raoul Glaber, donne ainsi l’étymologie du nom de Cluny. L’ordre de Saint-Benoit « déjà affaibli, dit-il, se choisit avec l’aide de Dieu un séjour de sagesse au monastère de Cluny, ainsi appelé, à raison de sa situation dans un lieu resserré et bas, (le texte porte adclivi atque humili) ou ce qui est préférable, du mot cluere, qui pour nous signifie croître en grandeur. (Livre 3).
Pierre Damien indique une autre origine plus vraisemblable, si on la rapproche de la conformation du site, mais dont je laisse au lecteur le soin de traduire le texte : Unde cum te, felix Cluniace, considero, hoc tibi nomen impositum non sine divini prœsagii dispositione perpendo. Hoc quippe vocabulum ex clunibus et acu componitur, per quod videlicet arantium boum exercitium designatur. Bos enim in clunibus aculeo pungitur, ut aratrum trahat, et arva proscindat. Illic enim humani cordis ager excolitur, unde seges illa colligitur, quœ promptuarii cœlestis œdibus infercitur. (Epistola ad Hugonem abbatem).
(11) Gallia Christiana Col 1118 1119. passim
(12) ??
(13) Henri Martin, Hist. de France, T. 2. Page 472.
(14) D'autres prétendent qu'elle était fille de Boson, duc de Vienne.
(15) Henri Martin, Hist. de France, T. II. Page 492-494.
(16) Il semble que Guillaume regretta plus tard d'avoir porté les armes contre Eudes, car dans l'acte de donation de Cluny, et dans ceux du prieuré de Mainsac et de Souxillanges, il dit qu'il élève ces monastéres pour le repos de l'âme du roi Eudes son seigneur. (17) La sœur de Guillaume, Eve, (ou Avana) ne mourut qu’en 908. Il est impossible de la confondre avec la femme de Warin.
(18) Henri Martin, T. II. Page 429.
(19) Dono tibi Wilhelno, fratri meo atque glorioso comiti, quamdam villam meam, nomine Cluniacum, in pago Matisconensi super fluvium qui vocatur Grauna.
(20) ??
(21) Lamartine. Héloïse et Abeilard. Page 82.
(22) Bibl. Clun. Col, 6. A.
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(24) Cum secularis et militari» vita eum tœderet. Gall. Ch. IV. Page 112.
(25) Et un troisième monastère, qu'il désigna sous le nom d'Ethicensi dont la traduction est restée impossible.
(26) Nec injustum videatur si Cluniaco easdem res assigno. quoniam ibi sepulturam mihi locavi, et locus ipse quasi posthumus morte ducis Guillelmi, quondam inclyti ducis, atque nunc mea imperfectus deseritur et certe pauperior est possessione et numerosa fraternitate. (Testament de Bernon).
(27) Ab dominatu omnium hominum tam Regum quam Principum cunctorum absolutus sit ! (Chart. de Louis).
(28) Duparay. Vie de Pierre-le-Vénérable. Chap. Ier.
(29) Gall. Christ. IV, Pag. 1126.
(30) Cluniacum suœ dispositioni reservavit Deus, nec nostrœ ordinationi hac in re subditur ille locus. Bibl. Clun. 1618 B.
(31) Ou 944. Bibl. Clun. loc. cit.
(32) Bibl. Clun. Col. 1618.
(33) Chavot. De la juridiction seigneuriale des abbés de Cluny aux 12e et 13e siècles.
(34) Non aliquem sanctorum fuisse qui tot iniracula approbata fecerit, beata Virgine Maria excepta. Bibl. Clun. Col. 1636.
(35) « Privatus quidem situ, sed opinione et fama toto jam orbe celeberrimus et solemnis, qui longe ab humana communione semotus, tantum habebat solitariœ quietis et pacis, ut cœlestem quo dammodo videbatur solitudinem imitari. » Chron. Clun. Col. 1635 D.
(36) St-Odilon. Vie de saint Mayeul. Bibl. Clun. Col. 287 D.
(37) Bibl. Cl. Notes. Col. 65 et 66.
(38) Le tombeau de saint Mayeul devint un lieu de pèlerinage très fréquenté, et les miracles qui, selon la relation écrite par les moines de Souvigny, s’y produisirent pendant longtemps, contribuèrent à augmenter la réputation du quatrième abbé de Cluny. Voyez à cet égard Bibl. Clun. Pag. 1787 et suivantes.
(39) Saint-Julien de Balleure. Pag. 417.
(40) Si damnandus sim, malo damnari pro misericordia quam pro avaritia sive duritia. Gall. Ch. IV. P. 1029.
(41) Un manuscrit de 1418, Visitatio Alemaniœ de tempore Domni Roberti abbatis rapporte qu'il existait au commencement du quinzième siècle, à un mille de Cracovie, un monastère dont le fondateur, le duc Boleslas, après avoir pris l'habit religieux à Cluny, avait été relevé de ses voeux par le pape sur la demande des Polonais, sous la condition qu'à l'avenir les soldats de Pologne porteraient la tonsure imposée aux Clunistes, condition qui plus tard aurait été rachetée par la construction d'un monastère bénédictin, et le chroniqueur ajoute : « Le père de Boleslas, fondateur de cette abbaye, s'appelait Casimir. »
Il y a ici une erreur qu'il importe de relever. Tous les historiens sacrés et profanes s'accordent à dire que ce fut Casimir qui, de moine de Cluny, devint roi de Pologne, et fixent au règne d'Odilon son séjour au monastère bourguignon. Il mourut sur le trône en 1058. Son fils, qui fut en effet Boleslas II, surnommé l'Intrépide et le Cruel, fut le tyran de ses peuples, et tua de sa propre main saint Stanislas, évêque de Cracovie, qui lui reprochait sa vie déréglée. Excommunié par Grégoire VII, il alla se cacher dans un monastère de Carinthie ou de Hongrie, et y finit ses jours, inconnu même des religieux qui ne découvrirent son nom qu'au moment de sa mort.
L’équivoque n'est donc pas possible, et le chroniqueur de 1418, qui, du reste, n'a écrit les faits qu'il rapporte que sur la relation d’un moine polonais au concile de Constance, a confondu Casimir et Boleslas, et a attribué au second les faits et gestes du premier. Il ne faut guère s'étonner d'ailleurs si les moines pouvaient ignorer la véritable origine de leurs maisons respectives, quand on voit les chroniqueurs de Cluny différer d'opinions quant aux dates.
(42) Bullarium Cluniacense, Col. 6.
(43) Quid amaritudinis vel seventatis erga meritos sciat Romana Ecclesia injicere senties. (Lettre de Jean XIX. Gall. Chr. TV. Col. 82, passim.)
(44) Il semble que les cérémonies pieuses en l'honneur des morts aient toujours été l'objet d'une sollicitude spéciale au monastère de Cluny. Après Odilon, saint Hugues ordonna un office solennel qui devait être chanté le lundi de l'octave de la Pentecôte pour tous ceux qui reposeraient dans le cimetière de l’abbaye ; deux siècles plus tard, Hugues V recommanda les frères défunts aux prières des survivants ; et en 1304, Bertrand du Colombier créa une rente affectée à un service pour soulager les âmes des morts.
(45) Lorain. Hist. Abb. Pag. 43. Les conciles de France avaient décrété que, du samedi soir au lundi matin, tout chrétien n’attaquerait qui que ce fût par violence, ni ne tirerait vengeance de ses ennemis.
(46) ??
(47) Scribendi studium speciali proerogativa Cluniacenses abbates temporibus antiguis obtinuerunt. Cependant Aymard et saint Mayeul avaient fait exception, guia fortassis, dit le même auteur ad hoc vacuum tempus non habuerunt.
(48) Lorain. Hist. Abb. Pag. 50.
(49) Quibuscumque modis posset, se vindicaret.
(50) Severt. Gall. Ch. IV. Pag. 1060.
Lorain. Hist. Abb. Pag. 52.
(51) Hildebert. Vie de saint Hugues. Bib. Clun. Col. 417.
(52) Hildebert. Loco citato.
(53) Hildebrand racontait qu'étant un jour au chapitre de Cluny, occupé avec Hugues de certaines réformes dans les status, il se retourna du côté de l'abbé, mais ce dernier avait disparu et Jésus-Christ lui-même était assis à sa place. Hildebrand poussa un cri d'étonnnements, la vision s'évanouit, et Hugues, redevenu lui-même, en manifesta le premier sa surprise. Hilbeberts. Loco citato.
(54) Ut, deposito pontificali ornatu, Romam privatus ingrederetur, Bibl. Clun. Col. 472.
(55) Bibl. Clun. Col. 417.
(56) Bibl. Clun. Col. 454.
(57) L'épitaphe de ce seigneur, rapportée par Saint-Julien de Balleure, page 256, perpétuait ainsi sa pieuse détermination :
Hic requiescit Guido, comes Matisconensis, boni exemplï memoria, qui, nullum hœredem seculo relinquens, conversionis gratia domino ducente, Cluniacum venit cum uxore, filiis et filiabus, et XXX militibus suis, qui omnes monachi facti sunt.
(58) Il est probable que Notre-Dame dut être reconstruite plus tard, sans doute après l'incendie qui dévora une partie de la ville en 1233, car le style de l'église actuelle ne permet pas de supposer qu'elle soit l'œuvre de saint Hugues.
(59) Au lieu appelé Saint-Clair. On en voit encore les restes dans une maison particulière.
(60) Gall. Chr. T. IV. Pag. 1062.
Saint-Julien de Balleure dit que pour se rendre le légat favorable, les Clunistes ne cessèrent d'agir sur lui, tant par pratiques que (et surtout) par grands présents. Il tempère cependant l’amertume de cette imputation, en ajoutant que Drogon suivait en cela les inspirations de ses propres clercs, parce qu'il était trop simple et ne pouvait mettre ordre aux affaires qui lui survenaient. (Pag. 283).
(61) H. Martin. Hist. de France T. III. Pag. 93.
(62) Gall. Christ. IV. Pag. 1131, passim.
(63) Saint-Julien de Balleure qui paraît avoir recueilli avec soin les documents défavorables à l’ordre de Cluny, dit qu’il semble toutefois que Grégoire VII se fâcha à la longue des poursuites incessantes de l’abbé et il cite à l’appui une autre lettre du pape au légat :
« Grégoire, serviteur, etc.
« Le différend qui s’est élevé entre l’évêque de Mâcon et notre fidèle abbé de Cluny est par nous confié à votre bienveillante sollicitude. Plein de compassion pour l’évêque en qui nous trouvons la simplicité de la colombe, tandis que chez l’abbé nous découvrons qu'au contraire l’astuce du serpent, nous vous prions de n'incliner ni à droite ni à gauche, mais d’user envers tous deux de la même règle, et de nous indiquer ce qui, selon votre conscience, paraîtra équitable. Pag. 284.
(64) Aperire buccam audeat. Bull. Clun.
(65) In quibus eum videre posset. Gall. Ch. IV. Pag. 1132.
(66) Né à Blède, en Toscane, Pascal II avait passé à Cluny les vingt premières années de sa vie. Envoyé à Rome par saint Hugues, il avait été retenu par Grégoire VII qui l'avait fait cardinal et abbé de Saint-Paul. Pendant sa lutte avec Henri V, il revint passer à Cluny quelques mois, de décembre 1106 à Pâques 1107.
(67) Ad hœc adjicimus ut in omnibus prioratis et cellis quas mine, sine proprio abbate, vestro regimini subjectœ sunt, nullus unquam futuris temporibus abbatem ordinare prœsumat. Bull. Clun.
(68) Romani pontifices tanquam oculi sui pupillam custodientes. Bibl. Clun. Pag. 33.
(69) Mabillon. T. V. Pag. 71. Cucherat Pag. 26.
(70) H. Martin, T, III Pag. 213.
(71) L'Église honora d'une façon toute spéciale la mémoire de saint Hugues en adoptant désormais la coutume de chanter à l'octave de la Pentecôte l'hymne du Veni Creator dont il avait introduit l'usage au monastère de Cluny.
(72)Proecepit ita sumendam Eucharistiam, ut corpus et sanguis seorsum sumantur. Gall. Chr. Col. 1135.
Cette coutume subsistait encore au monastère de Cluny sous Jacques d'Amboise.
(73) Proprium et specialem filium. Bibl Clun. Col 463.
(74) Lettre du moine Hugues à Ponce. Bibl. Clun. Col. 463, passim.
(75) Bibl. Clun. Col. 575.
(76) Abbas Cluniacensis semper et ubique Romani fungatur officio cardinalis.
(77) Lettre du moine Hugues à Ponte, Bibl. Clun. 539-560. passim.
(78) Donec monasterio fecerit satis. Gall. Christ. IV. Col. 1070.
(79) Pro quibusdam negotiis hujus Ecclesiœ agendis Apostolicam sedem adiit. Bibl. Clun. Col. 1662. E.
(80) Hierosolymam magis iratus quam devotus petiit. Bibl. Clun.
(81) Ne majus malum faceret, a Papa retentus, vitam finiit. Bibl. Clun. Col. 1623. B.
(82) Pierre-le-Vénérable, De Miraculis. 2. Pag. 553 et 554, passim.
(83) Prœterito mense Decembris Pontius viam universœ carnis ingressus est. Qui, quamvis de malis Cluniaco illatis sœpe commonitus, pœnitentiam agere noluerit, nos tamen pro reverentia ejus dem monasterii cujus monachus fuerat, eum honeste sepeliri fecimus. (Honorius II aux Clunistes).
(84) Sine Consilio Ecclesiœ Gallicorum. Raoul Glaber. Vita Petri Ven.
(85) Murum inexpugnabilem pro domo Dei, (bulle d'Innocent II, Gall. Christ. IV. Pag. 797.
(86) Nom des moines de Cîteaux, appliqué par extension à ceux de Clairvaux.
(87) Non sponsum, sed monstrum Ecclesiœ Lingonicœ datum. Gall. Christ. T. IV Pag. 576.
(88) Il semble que cette prévention que l'abbé de Cluny affectait contre les juifs, l'avait guidé dans la lutte contre Anaclet et Innocent II. Le premier était fils d'un Juif converti.
(89) Pierre-le-Vénérable. De Miraculis. Bibl. Clun. Col. 1299, 1300.
(90) H. Martin. Tom. III. Pag, 312.
(91) Duparay. Hist. de Pierre-le-Vénérable Chap. VIII.
(92) Henri Martin. Hist. de France. T. III. Pag. 319.
(93) H. Martin. Hist. de France. III. Pag. 331.
(94) Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon. Pag. 258.
(95) Ad Ecclesiam Romanam, sine ullo medio, perinens. Bull. Clun., passim.
(96) Bibl. Clun. Col. 131 et 132.
(97) Bibl. Clun. Col. 1659 B.
(98) De Lamartine. Héloïse et Abeilard. Pag. 85. Edition Lévy.
(99) Cucherat. p. 20.
(100) Cartulaire d'Aymard.
(101) Gall. Chr. Pag. 1140. L'ordre entier s'était ému de cette difficulté, ainsi que le témoigne une lettre du Cluniste Pierre de Celles, rapportée par la Chronique de Cluny, Col. 1422 : « Serenior post nubila dies succedit, dit-il au nouvel abbé en le félicitant de son élection ; rursum in concordia lœtata est anima nostra. »
(102) Omnia quœ in potestate sua erant regenda donavit Gall. Chr. Instrumenta. Pag. 286.
(103) Et hoec de Hugone tertio sufficiuntt. Bib. Cl. Col. 1660.
(104) Sina communi consensu capituli, Bullarium Clun. Pag. 74.
(105) Il avait été antérieurement abbé de Flavigny et de St-Lucien de Beauvais. Il était fils de Renaud de Clermont, connétable de France.
(106) L'épitaphe qui rappelait la mémoire de Hugues donne la mesure de l'affection et du respect que lui avait voués le monastère :
Quid sit homo, quid honor, quid opes, quid cœtera mundi,
Æqne cuncta metens mors metuenda monet
De Claromonte clarum culmen Cluniaci
Claruit Hugo patr, clareat ante Deum.
Nobilitas, probitas, pietas, prudentia, forma.
Marcet in hoc, sedit, deficit, aret, obit
Lux aprilis eum subtraxit sexta, beatus
Vivat in octava : qui legis, adde preces.
page 186 (107) Bull. Pag. 95.
page 190 (108) Gall. Ch. IV. Col. 1145
page 190 (109) H. Martin, Hist. de France, T. IV. Pag. 60.
page 191 (110) Bibl. Clun. Col. 1664.
page 194 (111) Vir miroe pronitatis atque humiliatatis. Gall. Chr. IV. Col. 607.
page 194 (112) Henri Martin, Hist. de France, Pag. 182.
page 198 (113) Pernette de France, séduite par la vie exemplaire des religieux, revint, après la mort de son mari et de son frère, se fixer à Cluny en 1270. Elle y resta dix-sept ans, édifiant tous ceux qui l'approchaient, et passant sa vie dans les exercices de la plus haute piété. Elle y mourut en 1286, et eut son tombeau dans la grande église.
page 200 (114) Henri Martin, Hist. de France, t. IV. Pag. 207.
page 202 (115) Henri Martin, Hist. de France, Pag. 208.
page 204 (116) Chron. Clun. Col. 1667.
page 206 (117) H. Martin, Hist. de France, Pag. 280.
page 210 (118) M. Lorain. Pag. 203, accuse Guillaume IV d'avoir laissé dépérir entre ses mains l'honneur abbatial, sans s'expliquer davantage. La lettre du pape ne demande pas la déposition de Guillaume, elle ordonne de faire cesser la vacance du siège de Cluny. Calixte II en avait fait autant après la retraite de Ponce. Voici du reste la lettre du Souverain Pontife : Bonifacius, etc., etc. « Cum quondam Guillelmus, monasterii vestri Abbas, nuper infirmitate detentus, de Curia nostra discedens et accedens ad Urbem, sicut Domino plaçait, in ipsa urbe decesserit, nos ipsius laudabilia mérita et virtutes quibus eum dotaverat Altissimus attendentes, et reputantes quod ejus obi tus dispendiosus vobis et ipsi monasterio, ac toti Cluniacensi ordini reddereturtnon indigne in ejusdem Abbatis decessu multipliciter condolemus. Ne igitur monasterium prœdictum dià remaneat solatio destitutum, placet nobis et volumus, ut ad provisionem futuri abbatis eidem monasterio faciendam, eligcndo, scu postulando canonice, utsoletis, personam idoneam quœ tanto oneri et honori congruat, procedatis. » Bullarium. Pag. 161.
page 214 (119) Le rappel fait par Boniface VIII des privilèges du monastère n'était pas inutile, car les évêques de Mâcon élevaient de nouveau leurs anciennes prétentions de suprématie. Un conflit de 1300 s’était terminé par la défaite de l’abbé de Cluny.
page 215 (120) Henri Martin, Histoire de France T. IV. chap. XXVII, passim.
page 216 (121) Henri Martin, Histoire de France, T. IV, P.461.
page 221 (122) Cluniacensi abbatia donatur a Johanne XXII. Gall. Chr. T. IV, P. 1152.
page 223 (123) Ou 1344. Bibl. Clun.
page 224 (124) Multo majora se facturum proposuerat, si diu vixisset. Bibl. Clun. Col. 1672).
page 225 (125) Electus, seu Clemente VI, assumptus (Gall. Chr. Col, 1153)
page 227 (126) Te tanquam pacis Angelum ad locum praefatum duximus destiandum. (Lettre d'Innocent VI. Gall. Christ., loc. cit.)
page 229 (127) Propter necessitatem Ecclesiae Romanae. Bibl. Clun. Col. 1672.
page 230 (128) Froissart.
page 234 (129) Bull. Clun. pag. 180.
page 234 (130) Bull. Clun. pag. 181.
page 238 (131) Les écrivains ecclésiastiques et la chronique du monastère sont d’accord sur cette transformation qui s’est opérée dans l’élection des abbés : « Foetus est Cluniacensis huila Clementis VII, » dit Gall. Ch. Col. 1155. « Per summum Pontificem Ecclesiœ Cluniacensi prœficitur, dit en même temps la Bibl. Clun.
page 239 (132) Gall. Ch. Tom. IV. Pag. 1156.
page 240 (133) A toto conventu, more antiquo, Gall. Chr. T. IV Col. 1571.
page 242 (134) Gall. Chr. Tom. VI. Pag. 1157.
page 243 (135) Gall. ibid.
page 244 (136) C'est à cette visite que se rapporte le manuscrit dont il est parlé pag. 49.
page 248 (137) Chron. Clun. Col. 1676 B. C.
page 248 (138) Chron. Clun. Col. 1676 D.
page 249 (139) Ce fut vers la fin du moyen-âge que s’établit la distinction des abbayes en règle et des abbayes en commendes. Les premières avaient le droit d’élire leurs abbés, les secondes étaient à la nomination des rois ; mais dans ce dernier cas l'abbé commendataire ne possédait que le pouvoir temporel, et devait abandonner le pouvoir spirituel à un sous-supérieur qui prenait le nom de prieur claustral.
page 253 (140) Chron. Clun. Col. 1678. E.
page 256 (141) Cet oratoire renfermait lui-même un autel orneé d'une inscription latine, qu'au lieu d'une citation biblique, l'abbé de Cluny avait empruntée à Virgile : Semper honos, nomenque tuum, laudesque manebunt.
page 260 (142) « O virum angelicis animi dotibus prœditum, s'écrie François de Rives, qui, par l'ordre de Jacques d'Amboise, écrivait, quelques années plus tard, la Chronique du Monastère. Et encore, est-ce là la moindre partie des éloges dont il accable Jean III. — Chron. Clun. Col. 1679, B.
page 264 (143) La tombe de Jacques d'Amboise fut retrouvée en 1824.
page 265 (144) Volente rege. Gall. Ch. IV. Coll. 1160.
page 265 (145)Cedere cogitur pro bono pacis in gratiam sequentis. (Gall. loc. cit.)
page 267 (146) Bull. Clun., pag. 200.
page 267 (147) Henri Martin, Histoire de France, t. VI1. p. 461.
page 269 (148) Mémoires de Vieilleville. Henri Martin, t. VII, p. 367.
page 286 (150) En 1088.
Page 286 (151) Le 25 octobre 1131. Par une coïncidence singulière la messe fut célébrée pour la dernière fois au maître-autel de la basilique le 25 octobre 1791.
page 288 (152) La raison de cette attribution est des plus singulières : C'était dit le chroniqueur, afin qu'elles ne troublassent pas les offices par leur bavardage et leur mobilité.
page 289 (153) Il existe encore, accompagné du petit clocher de l’horloge.
page 294 (154) Œuvres de controverse, attribuées au pape saint Clément.
page 302 (155) Bibl. Clun. pag. 1539 et suivantes.
page 304 (156) Bull. ord. Cluny.
page 305 (157) Bibl. Clun. Pag. 1704. B.C.
page 306 (158) Statuts de Pierre-le-Vénérable.
page 307 (159) Aut quibus ingressus non possit commode denegari. Statuts Henri de Fautrières.
page 308 (160) Pessimi destruetores monasteriorum. Stat. de Pierre-le-Vénérable XL VIII.
page 309 (161) Statuts d’Henri de Fautrières. Col. 1548.
page 309 (162) « Si quisadeo pauper fuerit, propriam lucernamin dormitorio providere non possit, illam quæ in Ecclesia fuerit, accipiat, et ad dormitorium transférât. » Stat. de Pierre-le-Vénérable XLIX.
page 309 (163) Pour satisfaire à ce précepte de l'apôtre ; « Que chacun mange son pain en silence. » Stat. de Pierre-le-Vénérable. XXII.
page 310 (164) Grégoire IX. Bulle pro reformatione ordinis Cluniacensis. Bull. Pag. 110. Le même pontife leur avait interdit de porter des chemises et autres vêtements de lin.
page 310 (165) Statuts d’Henri de Fautrières. Bibl. Col. 1550.
page 311 (166) Bull. Pag. 181.
page 311 (167) In uno reficiantur reiectorio, eodem pane et potu ac una coquina. Bull. Grégoire IX. Pro reformatione ordinis Clun.
page 312 (168) Il est plus probable que ce usage ne survécut guère aux premiers siècles du monastère, ou tout au moins cessa quand l'abbaye fut soumise à un abbé commendataire.
page 313 (169) Bibl. Cl. Col. 461 et 462.
page 314 (170) Parce qu'il est écrit : Voici la Croix de bois qui a sauvé le monde. St. de P.-le-V. LXII.
page 330 (171) Annales du notaire Bergier.
page 330 (172) Annales du même.
page 331 (173) Annales de Bergier.
page 334 (174) Annales de Bergier.
page 335 (175) Annales du notaire Leronde.
page 335 (176) Annales du même.
page 338 (177) Leronde raconte que l’on croyait entendre des bruits lointains semblables à un fracas de portes, de meubles et de fenêtres, et que les airs retentissaient de grondements pareils à ceux produits par l’arrivée d’une cavalerie nombreuse.
page 342 (178) Le conseil de la Voûte était composé des principaux dignitaires de l'abbaye, et avait coutume de gouverner, en cas de vacance ou d’absence de l'abbé titulaire. C’était une conséquence du nouvel ordre de choses.
page 347 (179) « Promitto stabilitatem et conversionem morum meorum, secundum reguîam patris Benedicti, juxta statuta ordinis Cluniacensis » . (Statuts de Pierre-le-Vénérable. Serment des religieux de Cluny).
page 353 (180) Lorain. p. 303
page 369 (181) Ad Romanam Ecclesiam nullo medio pertinens (Bull. Clun. passim).
page 375-376 (182) Quel que fut le degré d'infériorité relative où fut tombée la maison de Cluny, une anecdote, entre mille, montre quel prestige exerçait encore, même dans les derniers temps, le nom seul du monastère. Le frère Placide dont nous avons déjà parlé, était un jour occupé à réparer une des cordes qui servaientà mettre les cloches en mouvement, quand un visiteur se présenta devant lui. Sur l'invitation du moine, le nouvel arrivant annonça qu'il était l'huissier Frachet en résidence à Mâcon, et qu’il venait signifier au prieur un arrêt quelconque intéressant la congrégation : Tu es un huissier et tu oses mettre le pied dans la maison de Dieu, s'écrie violemment le religieux, et saisissant un lambeau de corde, il se précipite à la poursuite du pauvre huissier qui s'élance dans les vastes corridors en poussant des cris de détresse ; les religieux accourent sur le seuil de leurs cellules et demandent la cause de tout ce tapage. Rentrez, mes frères, reprend Placide, ne souillez pas vos regards de la vue de cet impie qui oses apporter une copie au prieur de Cluny.
page 378 (183) Trois d’entre-eux furent, pendus à quelque distance du la ville sur la route qui conduit de Cluny à Azé. Le lieu de l'exécution fut désigné au souvenir des passants par une croix qui reçut le nom étrange de Croix-des-Brigands. Cette dénomination a survécu.
page 385 (184) Il était de tradition au monastère que la maison de Cluny prendrait fin quand le prieur serait un enfant de la cité. La prédiction se réalisa, Dom Rollet était Clunisois !
page 393 (185) Par suite de la dépréciation des assignats, ce prix n'atteignit en réalité que 53,000 francs. Les tuiles seules étaienr estimèes 50,000 francs.
page 394 (186) Juin 1801.
page 397 (187) M. Chachuat, professeur de mathématiques au collège de Lyon
page 399 (188) Ce tableau orne aujourd'hui une des salles du Louvre. Une Assomption de la Vierge, du même peintre, décorait la chapelle des Tuileries.

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