La famille NATUREL-BERGERON
Source : Armorial du Dauphiné, par G. de Rivoire de La Bâtie (1867)
Lieux cités : Le Perley, Le Bourgey.
Le véritable nom de cette famille est celui de Bergeron. Noble homme Disdier de Bergeron, demeurant en la paroisse de Saint-Didier, au mandement de la Tour-du-Pin, ayant épousé noble Marie Naturel, joignit ce dernier nom au sien, comme nous l'a appris un contrat de mariage en date du 15 janvier 1529 (archives du château d'Optevoz), entre noble et honnête homme Luce Quinson, de Villebois en Bugey, fils de noble et discret homme Claude Quinson et noble et honnête vierge Françoise Naturel, alias Bergeron, fille de noble homme Disdier de Bergeron et de noble Marie Naturel, mariés de la paroisse de Saint-Didier de la Tour-du-Pin. Cet acte fut passé en présence de noble et égrège homme Philibert de Naturel, alias Bergeron, citoyen romain, protonotaire du Saint-Siège, prieur d'Evieu ou Cevènes, et de noble Pierre de Naturel, alias Bergeron.
Il y est dit que la famille de Quinson sera tenue par la suite de prendre le nom et les armes de Naturel, au cas où celle-ci viendrait à s'éteindre, et que si les Quinson venaient à tomber en quenouille, leurs filles devraient imposer cette condition à leurs maris, avec l'obligation d'habiter Saint-Didier de la Tour. (reçu Michel de Charbonnel notaire à Saint-Clair-de-la-Tour.)
Nous observerons à ce propos que Guy Allard, dans sa généalogie imprimée de Quinson, commet une grave erreur en supposant Françoise Naturel fille de Philibert de Naturel, seigneur de Sainte-Marie-le-Bois, au diocèse d'Autun, en Bourgogne, et sœur de Philibert de Naturel de la Plaine, abbé d'Ainay, à Lyon.
Depuis lors la famille Bergeron déchut de son rang, pour ne le recouvrer qu'au moment de sa fin. Nous perdons sa trace jusqu'à :
Noble Charles-Joseph Naturel-Bergeron, trésorier-général de France en Dauphiné vers 1696, mort à la Tour-du-Pin en 1748.
André Naturel-Bergeron épousa en premières noces Dlle Marie Lhoste, et, en secondes, Dlle Martin. Il eut de la première alliance :
1° Pierre, qui suit ;
2° Noble Melchior-Joseph Bergeron, sieur du Perlay, trésorier-général de France en Dauphiné, mort à la Tour-du-Pin au mois de décembre 1755.
Du second lit :
3° Noble Antoine Bergeron, avocat au parlement ;
4° Magdeleine Naturel-Bergeron, mariée à noble Jean-François de Rivoire, de la Tour-du-Pin ;
5° Marie, née en 1720 ;
6° Joseph-André Naturel-Bergeron, avocat au parlement, né en 1724, qui eut une fille, nommée Jeanne-Claire, née au mois de septembre 1748.
Pierre Naturel-Bergeron, notaire, et châtelain royal de la Tour-du-Pin, épousa, le 1er août 1730, N. de Musy, fille de noble Ennemond de Musy et de feue Marie-Anne Milloz. Il mourut en 1749, laissant :
Louis Naturel-Bergeron, né à la Tour-du-Pin au mois de septembre 1747, mort sans alliance et le dernier de sa famille, léguant sa maison aux pauvres de la Tour-du-Pin.
Le champ de foire de cette ville, venu des Naturel-Bergeron, était appelé le pré Bergeron.
Marie-Thérèse Magnan de Magnin était en 1749 veuve de noble Gaspard Naturel-Bergeron, sieur du Bourgey.
De sinople, à l'agneau pascal d'argent.