L'anthracite de Mussy-sous-Dun
L'anthracite de Mussy est connue depuis très longtemps. Voici la description qu'en faisait le chimiste Pierre Berthier en 1834 :
Anthracite commune de Mussy-sous-Dun (Saône-et-Loire) : Lamelleuse en divers sens, mais d'une manière plus distincte dans le sens de la couche, à lames courbes luisantes, d'un gris de plombagine, fragile ;
sa poussière est noire. Elle ne décrépite pas au feu, et laisse dégager d'abord de l'eau pure et ensuite une quantité très notable de muriate
d'ammoniaque qui se dépose en cristaux dans le col de la cornue. Quand on la chauffe avec de la litharge, l'ammoniaque contribue pour
quelque chose à produire du plomb.
[Source : " Traité des essais par la voie sèche ; des propriétés, de la composition et de l'essai des substances métalliques et des combustibles. À l'usage des ingénieurs des mines, des exploitans et des directeurs d'usines ", tome premier, Thomine, libraire à Paris.]
Les mines de charbon de La Chapelle-sous-Dun sont plus connues. Déjà en 1809, un décret impérial fait concession du droit d'exploiter les mines de houille de La Chapelle-sous-Dun.
(Bulletin des lois de l'Empire Français, tome 11, n° 257, page 380, Imprimerie Impériale, février 1810).