Généalogie des familles CHANDON et CHANDON DE BRIAILLES
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Présentation "La famille de Chandon et les seigneurs d'Iguerande"
Présentation "Le champagne Léon Chandon à Reims"
Briailles, Briale ou Braille, toponyme d'Iguerande (Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, département de Saône-et-Loire, CTHS)
- Briale, 1780 (Courtépée, III, p. 116 : "Briale étoit une dépendance de l'ancien Tronchy".)
- Haut de Braille, 1951 (I.N.S.E.E., p. 75, col. 1.)
de CHANDON, Lyonnais, Bourgogne et Champagne (La science du blason accompagnée d'un armorial général des familles nobles de l'Europe, M. le vicomte de Magny, 1858)
Pour la branche aînée des comtes de Briailles : d'argent, à la fasce de gueules, accompagnée de trois trèfles de sable. Pour la branche de Romont du Mâconnais : d'or, à la fasce engrêlée de gueules, accompagnée de trois trèfles de sable. - Couronne de comte. - Supports : deux lions.
CHANDON DE BRIAILLES (Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais, A. Steyert, 1860)
Originaires de Charlieu en Lyonnais, passés en Champagne, éteint au dernier siècle. Une branche existerait actuellement en Mâconnais. Il y a des variantes dans les émaux de ce blason.
CHANDON et CHANDON de ROMONT et de BRIAILLES (Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, G. Chaix d'Est-Ange, 1910)
Armes : d'or à une fasce de gueules, denchée de sable, accompagnée de trois trèfles de sable. Couronne : de Comte. Supports : deux lions.
Le nom de CHANDON DE BRIAILLES a été porté en Champagne par deux familles, l'une éteinte vers l'époque de la Révolution, l'autre encore existante, qui étaient l'une et l'autre originaires du Mâconnais. La première de ces familles a longtemps possédé dans ce dernier pays une seigneurie de Briailles. Les généalogistes du XIXe siècle, particulièrement M. de Magny dans son Nobiliaire Universel, ont cherché à faire sortir ces deux familles d'une souche commune. Le vicomte Révérend a aussi consacré une intéressante notice aux deux familles Chandon de Briailles dans son Annuaire de la noblesse de 1906.
La plus ancienne de ces deux familles revendiquait une origine fort reculée et se croyait issue de celle des anciens seigneurs du château de Chandon, situé dans les environs de Charlieu, en Roannais. Sibylle de Chandon, héritière du château de Chandon, vivait en 1195. Dans la réalité la famille Chandon de Briailles qui s'éteignit vers l'époque de la Révolution était connue en Mâconnais dès la première moitié du XVe siècle. À cette époque ses représentants portaient simultanément les qualifications nobiliaires et celle de bourgeois de Mâcon. Un tableau généalogique conservé dans les Dossiers bleus en fait remonter la filiation suivie à un Jean Chandon, écuyer, qui vers le milieu du XVe siècle possédait, entre autres biens, la seigneurie de Briailles, en la paroisse d'Ingrandes (Iguerande), et qui épousa successivement Agathe de Vouzande et Jeanne Ruette, dame de Dinechin. M. de Magny, dont le travail ne doit être accepté qu'avec beaucoup de réserve, fait de ce gentilhomme le fils d'un Michel de Chandon, chevalier, qui aurait épousé en 1425 Madeleine Seys de Chanceau de Salornay, le petit-fils d'un Raymond de Chandon, chevalier, décédé, en 1426, qui aurait épousé Vincelette de Vergy et qui aurait acquis en Bourgogne la seigneurie de Chanceau, et l'arrière-petit-fils d'un Philippe de Chandon, qui aurait épousé en 1374 Charlotte du Lys. Deux des fils de Jean Chandon, Sgr de Briailles, et de Jeanne Ruette, Jean et Thomas, furent les auteurs de deux grandes branches. La descendance d'un troisième frère, Charles, Sgr de Dinechin, s'éteignit en la personne de son petit-fils.
[Chanceau ou Champceau est un lieu-dit de la commune de Saint-Martin-du-Lac, Dinechin un lieu-dit de Fleury-la-Montagne (71). Le château de Dinechin (ou Dineschin) fut acquis en 1665 par la famille Dupont, qui en a pris le nom (Lex, Fiefs, p. 119-120).]
L'auteur de la branche aînée, noble homme Jean Chandon, Sgr de Briailles, épousa le 12 novembre 1478 Marguerite de Molins et fit son testament en 1502. Il fut père de noble Jean de Chandon, Sgr de Briailles, qui épousa Marguerite de Damas par contrat passé le 6 janvier 1522 devant notaires en l'officialité de Mâcon, grand-père de Jean Chandon, Sgr de Briailles et du Chanceau qui épousa Pernette d'Oyé et qui fit son testament à Mâcon le 27 octobre 1586, bisaïeul de Jean de Chandon, écuyer, Sgr de Briailles, qui fut maintenu dans sa noblesse avec ses frères, le 2 août 1600, par arrêt de la Cour des aides et qui épousa Suzanne de Vény par contrat passé le 25 juin 1611 devant le notaire royal d'Artaize, et trisaïeul de Claude-Geoffroy de Chandon, chevalier, Sgr de Briailles, maréchal de camp, gentilhomme de la chambre du Roi, qui vint se fixer en Champagne, qui épousa le 1er juillet 1653 Gabrielle de Bermand, fille et héritière du baron de Lancques, et qui fut maintenu dans sa noblesse en décembre 1667, sur preuves remontant à 1478, par jugement de M. de Caumartin, intendant de Champagne. Cette branche était représentée sous Louis XVI par deux frères qui en furent les derniers représentants. L'aîné d'entre eux, Philibert-François, connu sous le titre de comte de Briailles, mourut en 1789 laissant une fille, Victoire-Adélaïde, née à Paris en 1784, qui épousa Eugène-Victor de Percy et qui mourut en 1833. Le puiné, Claude-Charles de Chandon, dit le vicomte de Briailles, demeurant à Chaumont, épousa en 1772 Mme Boucher de l'Étang, née Élisabeth de Fraigne, et n'en eut pas d'enfants.
La seconde branche perdit pendant plusieurs générations sa noblesse par suite de dérogeance. Son auteur, Thomas Chandon de Chanceau, marié à Thomasse Fustallier, était en 1506 avocat du Roi au bailliage de Mâcon. Robert Chandon, fils du précédent, fut comme lui avocat au bailliage de Mâcon, il se maria trois fois et laissa deux fils :
1° Jean Chandon, sieur de la Montagne, né du second lit, célèbre avocat au Parlement de Paris, maître des requêtes en 1578, président au grand Conseil en 1585, premier président en la Cour des aides en 1592, démissionnaire en 1597, qui fut anobli par ses charges et qui ne laissa que des filles ;
2° Gratian Chandon, Sgr d'Avayé, né du troisième lit, lieutenant au présidial de Mâcon, marié à Philiberte Bernard, qui obtint le 18 février 1585 des lettres patentes de relief de dérogeance. Ce dernier laissa trois fils, Thomas, Sgr de Davayé, lieutenant particulier au présidial de Mâcon, Nicolas, abbé de Saint-Pierre de Lestrie, et Pierre, conseiller au Parlement de Dijon, qui furent les derniers représentants de leur branche et qui moururent tous trois sans postérité.
Cette première famille Chandon de Briailles portait pour armes : d'or à une fasce de gueules accompagnée de trois trèfles de sable. Elle avait fourni des officiers de mérite et avait contracté des alliances avec les familles de Damas, 1522, de Veiny 1601, de Vichy, de Bermand de Lanques 1653, de Croizier de Saint-Segraux 1708, de Percy, etc. [Lanques ou Lancques, canton de Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne)]
La famille Chandon de Briailles actuellement existante descend d'un Jean Chandon qui était bourgeois de Cluny dans la seconde moitié du XVIIe siècle. M. de Magny fait de ce personnage un fils de Pierre Chandon, le conseiller au Parlement de Dijon mentionné plus haut, que les généalogistes anciens font mourir sans postérité. Ce qui est certain, c'est que les premiers auteurs de la famille Chandon de Briailles actuelle ne portaient pas de qualifications nobiliaires et ne firent même pas enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696. Catherin Chandon, fils de Jean, épousa en 1686 Jeanne Perrier, puis en 1703 Claudine Buyat, et vint se fixer à Mâcon. Son petit-fils, Claude Chandon, né à Mâcon en 1732, conseiller du roi et son avocat au bailliage de Mâcon, épousa Marie-Madeleine Monlong et en eut deux fils, Léonard et Pierre-Gabriel Chandon, qui furent les auteurs de deux branches.
La branche aînée s'est très honorablement perpétuée en Mâconnais sous le seul nom de Chandon. Un de ses représentants, Eugène Chandon, né en 1801, décédé en 1864, a été bâtonnier de l'ordre des avocats de Mâcon. Cette branche a été omise dans le travail de M. de Magny.
L'auteur de la seconde branche, Pierre-Gabriel Chandon, né à Mâcon le 14 novembre 1778, épousa à Épernay le 31 août 1816 Mlle Adelaïde Moët, fille d'un très riche négociant en vins de Champagne. Il s'associa à son beau-père, donna à la maison Moët et Chandon un développement considérable et mourut le 23 juillet 1830. Il laissait deux fils, Jean-Rémy-Gabriel Chandon, né en 1819, et Paul Chandon, né en 1821, conseiller général de la Marne, qui lui succédèrent dans sa maison de commerce. L'aîné de ces deux frères avait vainement demandé le 6 avril 1854 l'autorisation de joindre à son nom celui de : DE ROMONT ; il fut admis dans l'ordre de Malte en 1843, fut créé comte romain par bref pontifical de 1866 et mourut en 1868 laissant de son mariage avec Mlle Micheau deux fils qui sont connus sous le nom de Chandon de Briailles. Paul Chandon, né en 1821, fils puiné de Pierre-Gabriel, fut admis en 1843 dans l'ordre de Malte ; il obtint le 2 septembre 1854 du comte de Percy, receveur des finances à Semur, petit-fils de Philibert-François Chandon, comte de Briailles, un acte sous seing privé le reconnaissant comme parent et l'autorisant à porter le nom de Chandon de Briailles. Il fut connu dès lors sous le nom de Chandon de Briailles, demanda vainement le 14 février 1866 l'autorisation de porter régulièrement ce nom, fut créé comte romain par bref pontifical du 4 août 1876 et laissa trois fils de son mariage en 1849 avec Mlle de Mordant de Massiac. Le second de ces fils, Gaston Chandon de Briailles, né en 1852, conseiller général de la Marne, a à son tour été créé comte romain par bref pontifical de 1882.
Principales alliances : de Saint-Loup 1802, Moët 1816, Vyau de Baudreuil de Fontenay 1891, de Mordant de Massiac 1849, de Maigret 1875, 1876, d'Andigné de la Blanchaye 1885, de Clermont-Tonnerre 1878, de Salignac-Fénelon 1897, etc.
CHANDON DE BRIAILLES, Champagne et Bourgogne, comtes de Briailles, barons de Lanques, seigneurs de La Tour de Chandon, du Chanceau, de Charlieu, de Davayé, de Dinechin, et autres lieux. (Le Nobiliaire universel, ou Recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, Louis de Magny, 1877)
Armes : d'argent, à la fasce de gueules, accompagnée de trois trèfles de sable. - Couronne : de Comte. - Supports : deux lévriers d'argent colletés de gueules. - Cimier : un lévrier d'argent issant, tenant dans sa gueule une branche de trois feuilles de trèfle de sinople. - Devise : Fais ce que dois, advienne que pourra.
La maison CHANDON DE BRIAILLES est fort ancienne, puisqu'elle remonte par titres à l'époque des Croisades, et elle tire son nom d'une Seigneurie ou Maison Forte du nom de Chandon, située dans le Lyonnais.
Elle a été confirmée dans les prérogatives de sa noblesse d'extraction par trois jugements de maintenue, rendus le premier en 1478, le second en 1600, et le troisième en 1667. Ses armoiries sont enregistrées à l'Armorial général crée en vertu de l'Édit Royal du 20 novembre 1696. Enfin, à une époque toute récente, elle a fourni de nouveau et surabondamment les preuves de son ancienne origine à l'occasion de la réception de deux de ses membres dans l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem (Malte), en 1843.
Parmi les Seigneuries nombreuses et considérables que la famille CHANDON a possédées, nous nous bornerons à citer celles de Briailles, de Lanques, de la Tour de Chandon, du Chanceau, de Charlieu, de Davayé, de Dinechin, etc.
En faisant une énumération rapide des personnages distingués qui sont sortis de cette noble maison, on trouve qu'elle a produit un Chevalier de Rhodes, un Maréchal de camp, un Gentilhomme ordinaire de la maison du Roi, deux Chevaliers de Malte, un Maître des requêtes qui fut successivement Président du Grand Conseil sous Henri III, et premier Président de la Cour des Aides sous Henri IV ; un Lieutenant criminel à Mâcon ; des Conseillers au Parlement de Dijon ; des Avocats du Roi et un élu aux États généraux de Bourgogne ; plusieurs Abbés et un Prieur d'abbaye, etc.
Au XVe siècle, la maison DE CHANDON s'est divisée en deux branches ; l'aînée qui a possédé et porté les titres de comtes et vicomtes DE BRIAILLES, s'est éteinte dans la ligne masculine à l'époque de la Révolution de 1789, en la personne de François-Philibert DE CHANDON, Comte de Briailles, Colonel d'un régiment de hussards hongrois.
La cadette qui s'est continuée jusqu'à nos jours, a, par suite de l'extinction de la branche aînée, hérité des titres et prérogatives nobiliaires dont elle jouissait, et de plus elle a été élevée à la dignité de Comte, par lettres patentes de S.S., le Pape Pie IX, en date du 4 août 1876.
La généalogie de la maison DE CHANDON a été donnée par plusieurs auteurs héraldiques estimés, et entre autres par Guichenon, dans son Histoire de Bresse et Bugey ; par Palliot, dans son Parlement de Bourgogne ; par la Chesnaye des Bois, dans son Dictionnaire de la Noblesse ; et aussi dans la Recherche de la Noblesse de Champagne, de M. de Caumartin.
Toutes ces autorités, d'accord avec les documents historiques, établissent la filiation non interrompue de cette maison comme suit :
I. René DE CHANDON, Chevalier qui mourut à Avignon, vers 1280, des suites de blessures reçues au siège de Tunis. Il n'eut qu'une fille unique nommée Sybille, dame de Chandon, de Fleurie et autres lieux, qui, étant veuve et sans enfants, laissa ses biens à Guillaume qui suit, son neveu, fils de N. CHANDON, frère de René.
II. Guillaume DE CHANDON, Chevalier, était marié, avant la mort de Sybille, sa tante, avec noble Béatrix DE L'AUBESPIN, de laquelle il eut trois fils :
1° Bernard DE CHANDON, Écuyer, qui n'eut que des filles ;
2° Hugues, qui suit ;
3° Guy DE CHANDON, Écuyer, mort en Flandres.
III. Hugues DE CHANDON, Chevalier, épousa noble Isabeau DE BRENIEU, dont il eut trois enfants, savoir :
1° Charles, qui suit ;
2° Louis DE CHANDON, tué à la bataille de Poitiers, en 1356 ;
3° Angèle DE CHANDON, Religieuse, à Beaulieu.
IV. Charles DE CHANDON, Chevalier, épousa en premières noces Catherine DE GLETTINES, et en deuxième noces, l'an 1349, Laurence DE FRANCHELINS. Il est mort en 1372, laissant de son second mariage six enfants, entre autres :
1° Philippe, qui suit ;
2° Roger DE CHANDON, Chevalier de Rhodes, mort vers 1374.
3° Edmond DE CHANDON, Écuyer, qui accompagna Bertrand Duguesclin, dans toutes ses guerres en Espagne.
V. Philippe DE CHANDON épousa : 1° l'an 1372, Jeanne DE BER, morte l'année suivante ; 2° l'an 1374, noble Charlotte DU LYS, dont il eut le fils unique qui suit.
VI. Raymond DE CHANDON, Chevalier, épousa noble Vincelette DE VERGY, de l'illustre maison de ce nom qui a donné des évêques et des archevêques à la France ; il acquit la terre du Chanceau en Bourgogne, et mourut en 1426, laissant cinq enfants, entre autres :
1° et 2° Philippe et Albert DE CHANDON, Écuyers, qui firent les guerres contre les Anglais ;
3° Michel, qui suit.
VII. Michel DE CHANDON, Chevalier, épousa : 1° l'an 1425, noble Madeleine SEYS DE CHANCEAU DE SALORNAY ; 2° noble Éléonore DE LA PALU, le 10 juin 1427. Il eut le fils qui suit :
VIII. Jean DE CHANDON, Chevalier, Seigneur du Chanceau et de Briailles, fut marié : 1° avec noble Agathe DE VOUZANCES ; 2° avec noble Jeanne RUETTE, dame de Dinechin. Il a laissé quatre enfants, savoir :
1° Jean, qui suit ;
2° Charles DE CHANDON, Écuyer, Seigneur de Dinechin et de Fleurie, qui épousa Catherine DE FRANCHELINS, et fut père d'Antoine DE CHANDON, Écuyer, Seigneur de Dinechin et de Fleurie, marié à Noble Claudine DE GENOUILLY ;
3° Thomas DE CHANDON, qui a formé la branche cadette, dont l'article viendra ci-après ;
4° Guy DE CHANDON, mort sans postérité.
o Branche aînée
IX. Jean DE CHANDON, Chevalier, Seigneur du Chanceau et de Briailles, épousa, le 12 novembre 1478, noble Marguerite DE MOULINS, fille de Philippe, Seigneur de Moulins et de Marcilly, et de Perronette de LA BASTIE. Il testa le 2 juillet 1502 et laissa plusieurs enfants, savoir :
1° Jean, dont l'article suit ;
2° Jean DE CHANDON, Prieur de Rorgues [Riorges (Loire)] ;
3° et 4° Louis-Guillaume et Charles DE CHANDON, morts célibataires.
X. Jean DE CHANDON, Écuyer, Seigneur du Chanceau et de Briailles, homme d'armes des ordonnances du Seigneur de la Palu, obtint des lettres du Roi, données à Blois, le 21 juin 1512, à l'effet de renouveler ses papiers terriers, afin de conserver ses droits. Il épousa, le 6 janvier 1522, noble damoiselle Marguerite DE DAMAS, de l'illustre maison des ducs de Damas, et laissa de ce mariage cinq enfants :
1° Jean, qui suit ;
2° Pierre DE CHANDON, Prieur de Perrigny ;
3° Philippe DE CHANDON, Commandeur de Saint-Antoine ;
4° et 5°, et deux filles.
XI. Jean DE CHANDON, Chevalier, Seigneur de Briailles et du Chanceau, épousa noble Pernette D'OYÉ, ainsi qu'il appert de son testament du 27 octobre 1586. Il eut d'elle quatre enfants, savoir :
1° Claude DE CHANDON, Écuyer, Co-Seigneur de Briailles, confirmé dans sa noblesse, par la Cour des Aides, le 2 août 1600, et marié avec Marguerite MIGNOT, dont postérité ;
2° Jean, qui a continué la descendance ;
3° François DE CHANDON, Chevalier, mort en Hongrie ;
4° Gabriel DE CHANDON, Chevalier, Capitaine de cavalerie.
XII. Jean DE CHANDON, Chevalier, Seigneur de Briailles, fut maintenu dans sa noblesse, conjointement avec ses frères, par arrêt de la Cour des Aides du 2 août 1660. Il a épousé, le 25 juin 1601, noble Suzanne DE VENY, dont il a eu quatre enfants :
1° Claude-Geoffroy, qui suit ;
2° Jean DE CHANDON, Prieur de Saint-Agnan de Jars en Berry, en 1653 ;
3° Suzanne DE CHANDON, femme d'Antoine DE VICHY, Seigneur de Saint-Amant ;
4° Claude DE CHANDON, femme d'Antoine DE VILLIERS, Gentilhomme de la Maison du Roi.
XIII. Messire Claude-Geoffroy DE CHANDON, Chevalier, Seigneur de Briailles, Baron de Lanques, fut successivement Commandant et Major du régiment de Créquy en 1632 et 1647 ; Maréchal-Général-des-Logis de la cavalerie légère, de 1644 à 1648 ; puis Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, en 1662. Il a épousé, le 1er juillet 1653, noble Gabrielle DE BERMAND, fille de feu messire Claude-Louis de Bermand, baron de Lanques, et d'Élisabeth de Seraucourt, de laquelle il eut :
1° François DE CHANDON, Maréchal des Camps et armées du Roi (État de la France de 1660) ;
2° Henry, qui a continué la descendance ;
3° Claude DE CHANDON, Chevalier Comte DE BRIAILLES, Baron de Lanques, Colonel de dragons, Chevalier de Saint Louis. (Waroquier, État de la Noblesse.)
XIV. Henry DE CHANDON DE BRIAILLES, Chevalier, baron de Lanques, épousa par contrat du 5 novembre 1708, noble demoiselle Lazarée-Élisabeth DE CROIZIER DE SAINT-SEGRAUX, fille de Philibert de Croizier, Chevalier, Seigneur de Saint-Segraux, de Saussy, et de dame Marie-Anne Desbelin, dame de Palmaroux. De ce mariage sont nés deux enfants :
1° Philibert-François, qui suit ;
2° Claude-Charles DE CHANDON, Chevalier, Vicomte de Briailles, marié, le 25 septembre 1772, avec Dame Élisabeth-Catherine DE FRAIGNE, reçue Dame de la Croix étoilée de la Reine Marie-Thérèse, en 1781, dont il n'a pas eu d'enfants.
XV. Philibert-François DE CHANDON, Comte de Briailles, Baron de Lanques, de Feuillan, etc., né en 1710, fut commandant du corps royal de la cavalerie hongroise au service de la France. Il est mort en 1789, ne laissant qu'une fille unique : Victorine-Edmée-Adélaïde CHANDON DE BRIAILLES, qui fut mariée au Comte Eugène-Victor DE PERCY, et qui mourut en 1833. Celui-ci voulant reconnaître les droits de son cousin, M. Paul CHANDON, aux noms et titres DE BRIAILLES, fit, sous-seing-privé, le 2 septembre 1854, la déclaration dont la teneur suit :
Je soussigné, Eugène-Victor, Comte DE PERCY, Receveur des finances à Semur, département de la Côte-d'Or, dernier descendant, par ma mère, de la famille CHANDON DE BRIAILLES, désire et déclare vouloir formellement que Monsieur Paul CHANDON (de Mordant) mon cousin, établi en Champagne, et descendant de la branche cadette, dite du Mâconnais, qui a eu pour auteurs communs avec la mienne, Jean Chandon, Seigneur de Briailles et du Chanceau et Jeanne Ruette, dame de Dinechin (Recherche de la Noblesse en Champagne par M. de Caumartin, en 1668, deux volumes in-folio, Bibliothèque de Paris) reprenne et lègue à sa postérité le nom de famille de DE BRIAILLES, qui se trouve éteint par suite de la mort de madame Victorine-Edmée-Adélaïde DE CHANDON DE BRIAILLES, Comtesse de Percy, de mon aïeul Philibert-François, Comte DE CHANDON DE BRIAILLES, Baron de Lanques et de mon grand-oncle le Vicomte DE BRIAILLES, qu'en conséquence, mon dit cousin Paul CHANDON s'appelle désormais CHANDON DE BRIAILLES.
Fait à Semur, sous ma signature et le sceau de mes armes, le deux septembre mil huit cent cinquante-quatre. Vu et approuvé, Signé : Comte DE PERCY.
Ensuite est écrit : Vu par nous, Maire de la ville de Semur (Côte-d'Or) pour légalisation de la signature de M. Eugène-Victor, Comte DE PERCY, Receveur des finances dans ladite ville.
À l'Hôtel de ville, le vingt-et-un septembre mil huit cent cinquante-quatre.
Signé : JOLYOT FLORENT.
Le sous-seing privé ci-dessus a été déposé dans l'étude de Me Jeinot, notaire à Épernay, le 11 novembre 1854, pour être mis au rang de ses minutes. Cette déclaration de M. le Comte DE PERCY, fut renouvelée le 7 août 1859, par devant Me Rocherand et son collègue, notaires à Semur.
Il résulte de ce qui précède, que la BRANCHE AÎNÉE de la maison DE CHANDON, connue sous les noms et titres de Comtes et Vicomtes DE CHANDON DE BRIAILLES, étant éteinte, ses noms et titres reviennent de droit et de fait à la branche cadette, seule actuellement existante, dont il va être question ci-après.
o Branche cadette des comtes CHANDON DE BRIAILLES
IX. Thomas CHANDON, troisième fils de Jean de Chandon, Seigneur du Chanceau et de Briailles, et de noble dame Jeanne Ruette, dame de Dinechin, fut Avocat du Roi au Bailliage de Mâcon. Il a épousé noble Thomasse FUSTALLIER, qui l'a rendu père de :
X. Robert CHANDON, Écuyer, Avocat du Roi au Bailliage de Mâcon qui, de son second mariage avec noble Georgette DE CHINTRÉ, a laissé quatre enfants, savoir :
1° Jean CHANDON, Écuyer, Seigneur de la Montagne, Conseiller en la Sénéchaussée et Présidial de Lyon, qui vint se fixer à Paris, où il exerça longtemps la profession d'avocat. Il obtint par son mérite et son talent, une charge de Maître des Requêtes, le 11 mars 1578 ; il devint ensuite Président au Grand Conseil le 29 août 1585 ; puis Maître des Requêtes honoraire le 3 juin 1587, et enfin Premier Président à la Cour des Aides de Paris, en 1592 ; charge éminente dont il se démit en faveur de son gendre, au mois d'octobre 1597 (Mémoires de l'Étoile, tome II). Il a épousé Noble Madeleine FILLEUL, morte le 12 juin 1596, de laquelle il n'a eu que trois filles (La Chesnaye des Bois, tome IV) ;
2° Gratien, qui a continué la descendance ;
3° François CHANDON, Chanoine de l'église de Mâcon ;
4° Chrétienne CHANDON, mariée à Guillaume CHENARD, Conseiller du Roi au Présidial de Mâcon.
XI. Gratien CHANDON, Écuyer, Seigneur d'Avayé de Davayé, et Lieutenant particulier au présidial de Mâcon, épousa, vers 1596, noble Philiberte BERNARD, et eut d'elle :
1° Thomas CHANDON, Seigneur de Davayé, et Lieutenant civil et particulier à Mâcon, qui se maria avec Gabrielle ROGER DE CHANLECY ;
2° Pierre, dont l'article suit ;
3° Nicolas CHANDON, Doyen de Mâcon, agent du Clergé de France, Prieur de Ratenel, de Commagny et de Saint-Honoré, et abbé de Saint-Pierre de Lestrie.
XII. Pierre CHANDON, Écuyer, Conseiller au Parlement de Dijon, se maria deux fois dans cette ville : 1° l'an 1601, avec noble Marguerite D'ESCRIVIEUX ; 2° l'an 1630, avec noble Hélène DE RIGNEY, de laquelle il eut :
1° Nicolas-Claude CHANDON, Écuyer, né en 1632, Avocat, puis Conseiller du Roi au bailliage de Dijon.
2° Jean, dont l'article suit ;
3° Anne-Philiberte CHANDON.
! Attention la suite de la généalogie a probablement été embellie par Louis de Magny ! D'après G. Chaix d'Est-Ange : "M. de Magny fait de Jean Chandon un fils de Pierre Chandon, le conseiller au Parlement de Dijon mentionné plus haut, que les généalogistes anciens font mourir sans postérité."
XIII. Jean CHANDON, Écuyer, vivant à Cluny, épousa [à Cluny le 23 avril 1662] noble BARBE DU CHESNE [décédée à Mâcon le 26 janvier 1705], et eut d'elle :
1° Jean-Gratien CHANDON, qui fut Avocat du Roi au bailliage de Mâcon, et dont le fils aîné fut Gentilhomme de la Chambre du Roi ;
2° Catherin, qui suit. [Baptisé le 14 juin 1663 à Saint-Pierre de Mâcon, fils de Jean, tixier de toile, et Barbe BERTRAND (AD71, Saint-Pierre de Mâcon, Baptêmes 1659-1669 vue 83/195). La marraine est femme d'Hugues DU CHAISNE.]
XIV. Catherin CHANDON, Écuyer, épousa en premières noces, le 17 avril 1686, noble Jeanne PERRIER, qui est décédée en 1701 ; et en secondes noces, le 20 mai 31 mai 1703 à Mâcon, noble Demoiselle Claudine BUYAT de Mâcon.
[x1 non trouvé, x2 AD71, Saint-Pierre de Mâcon, 1703-1706 vue 23/202. Catherin CHANDON marchand de Mâcon, Claudine BUYAT fille de + Mathieu BUYAT greffier de Poligny au Revermont et Dlle Claudine VINCENT.]
Du premier lit est issu entre autres enfants :
XV. Hubert CHANDON, Écuyer marchand, qui épousa noble Demoiselle Marie Huberte FOCART (ou FOCARD) le 21 janvier 1721 à Mâcon [Né le 5 août 1698, baptisé le 8 à St-Pierre de Mâcon, AD71, BMS 1698-1702 vue 31/207. Mariage : St-Pierre de Mâcon, BMS 1719-1722 vue 70/138 ; Sieur Hubert CHANDON est marchand, son père Catherin aussi ; Dlle Humberte FOCARD est fille de Nicolas et Ursule RICHEPANCE. Sépulture à St-Pierre de Mâcon, BMS 1765-1767 vue 14/178]. D'où :
1° Léonard CHANDON [né à Mâcon le 19 janvier 1730], Conseiller, Élu aux États de Bourgogne, mort sans alliance ;
2° Claude, qui suit.
XVI. Claude CHANDON, Écuyer, né le 28 juillet 1731 [à Mâcon], fut Conseiller et Avocat du Roi au Bailliage de Mâcon pendant plus de vingt années. Il mourut en 1799 [le 28 ventôse an 8 (19 mars 1800) à Mâcon]. Il avait épousé en 1768, noble Marie-Catherine-Magdeleine DE MONLONG.
[Noble Claude CHANDON avait épousé le 4 avril 1769 à Fontaine-Saint-Martin (Rhône) Marie Catherine Magdeleine de MONLONG née à Lyon le 12 décembre 1748, fille de Pierre, écuyer, et d'Anne ROUSSEAU. Mariage : AD69, Fontaines-Saint-Martin, 4E 1350 BMS 1769 vue 5/14.]. Ils eurent entre autres enfants :
XVII. Pierre-Gabriel CHANDON, né à Mâcon le 14 novembre 1778 [Baptême AD71, Saint-Pierre de Mâcon, BMS 1778-1778 vue 52/58], a épousé le 31 août 1816 à Épernay (Marne), noble demoiselle Adélaïde MOËT DE ROMONT, issue d'une très ancienne famille noble de Champagne, originaire de Hollande, anoblie par le Roi Charles VII, et maintenue dans sa noblesse en 1667. (Recherche de la noblesse de Champagne.) Il est décédé le 23 juillet 1850 [à Paris 2e arrondissement], laissant deux fils, savoir :
1° Jean-Remy-Gabriel, Comte CHANDON DE BRIAILLES, né le 13 mars 1819 à Épernay, reçu Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem (Malte), par bulles du 22 novembre 1843, décédé en 1868 ; a épousé le 30 décembre 1852, Aurélie-Louise MICHEAU DE CHASSY, dont il a eu deux fils : A. René-François-Philibert CHANDON DE BRIAILLES, né en 1854 et B. Frédéric-Louis-Gabriel CHANDON DE BRIAILLES, né en 1858.
2° Paul, qui suit.
XVIII. Paul, Comte CHANDON DE BRIAILLES, né le 20 avril 1821 à Épernay, fut reçu, comme son frère, Chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem (Malte) par bulles du 22 novembre 1843, et par lettres patentes de S. S. le Pape Pie IX, en date du 4 août 1876, il a été honoré du titre de COMTE, transmissible à ses descendants mâles par ordre de primogéniture. Il a épousé, le 21 janvier 1849, Marie DE MORDANT DE MASSIAC, fille de Alexandre-Barbe-Adélaïde-Louis, Marquis de Massiac, et d'Antoinette-Agathe Lallemant de L'Estrée. De ce mariage sont nés six enfants, entre autres :
1° Raoul, Vicomte CHANDON DE BRIAILLES, né le 23 février 1850 ;
2° Gaston, Baron CHANDON DE BRIAILLES, né le 4 août 1852 ;
3° Marie CHANDON DE BRIAILLES, mariée, le 27 octobre 1875, à Arthur-Amédée, Vicomte DE MAIGRET, Comte du Saint-Empire ;
4° Jehanne CHANDON DE BRIAILLES, mariée, le 1er mai 1876, à Joseph-Octave-Gaston, Baron DE MAIGRET, Comte du Saint-Empire ;
5° Hélène CHANDON DE BRIAILLES ;
6° Jean-Remy, Chevalier CHANDON DE BRIAILLES, né le 30 octobre 1869.
DE CHANDON (Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais, par Adrien Arcelin, 1865)
Armes. - D'or, à la fasce engrêlée de gueules, accompagnée de trois trèfles de sable, 2 et 1 (La Chesnaye des Bois).
Variante : Les trèfles d'azur (Steyert, Armor. du Lyonnais, Forez et Beaujolais).
Fiefs. - Chandon (Lyonnais). - Briaille. - Dineschin. - Chanceau. - Davayé, en partie, au XVe et au XVIe siècle.
Origines. - La maison de Chandon est originaire du château de Chandon, près Charlieu en Lyonnais. Nous commençons la filiation sur preuves à Jehan de Chandon, seigneur de Briaille, qui vivait au commencement du XVIe siècle. Son fils cadet, Thomas de Chandon, vint s'établir en Mâconnais, où il fut pourvu d'une charge d'avocat du roi au bailliage. Gratien de Chandon, petit-fils de Thomas de Chandon, obtint des lettres de relief de dérogeance, à la date du 18 février 1585. Arch. de Mâcon, Noblesse, art. Chandon.
État généalogique. - Jehan de Chandon, seigneur de Briaille, eut trois fils qui formèrent trois branches :
1° Les seigneurs de Dineschin, éteints.
2° Les seigneurs de Briaille et de Chanceau, - un rameau en Champagne.
3° La branche cadette, issue de Thomas de Chandon, établie en Mâconnais et éteinte à la fin du XVIIe siècle avec Nicolas de Chandon, chanoine en l'église Saint-Vincent de Mâcon.
Alliances. - De Bouzance. - De Franchelins. - De Molins. - Fustailler. - De Genouilly. - De Damas. - Du Petit-Bois. - De Cherenes. - De la Maison-Neuve. - De la Salle (La Chesnaye dit de Chaintré). - Filleul. - Bernard de Marbé. - De Sèves. - De Ciberand. - Boyer. - D'Escrivieux. - Chesnard.
Emplois. - Thomas de Chandon, avocat du roi à Mâcon. - Robert de Chandon, son fils, était avocat du roi en 1543. - Jean de Chandon, conseiller d'État, premier président à la cour des aides à Paris, sous Henri IV, auteur d'intéressants mémoires. Il n'a eu que deux filles. - Gratian de Chandon, son frère, lieutenant particulier au bailliage de Mâcon. - Thomas de Chandon, fils de Gratian, lieutenant particulier au bailliage de Mâcon, par lettres du 24 août 1599. - Pierre de Chandon, conseiller au parlement de Dijon. - Nicolas de Chandon, doyen en l'église de Mâcon.
Preuves à consulter : - La Chesnaye des Bois. - Le Nobiliaire de Champagne. - Ms. de Claude Bernard, Généal. et preuves. - Archives de Mâcon, Noblesse, art. Chandon.
Il y a encore, à Mâcon, une famille très honorable de ce nom. Nous ne savons pas si elle se rattache à l'une des branches de la maison Chandon (ou de Chandon) dont il vient d'être parlé.
Origines. - On n'a pu en commencer la filiation qu'à Jean Chandon, qui vivait bourgeois, à Cluny, à la fin du XVIIe siècle. Son fils, Catherin Chandon, vint s'établir à Mâcon.
État généalogique. - De Claude Chandon, petit-fils du précédent, né à Mâcon en 1732, conseiller du roi et avocat du roi au bailliage de Mâcon, sont issues deux branches encore représentées.
Alliances. - Focard. - Monlong. - Rivaux, 1800. - Montpir, 1798. - Moët. - Lalouette, 1833. - Cotton, 1834. - Lorain. - Febvre, 1834. - Calmels, 1854. - De Saint-Loup, 1862. - etc.
Emplois. - Claude Chandon, conseiller du roi et avocat du roi au bailliage de Mâcon. - Marie-Michel-Eugène Chandon, avocat au tribunal de Mâcon, plusieurs fois bâtonnier. Né le 10 mai 1801, mort le 20 février 1864, en laissant les plus unanimes regrets. - Nous voudrions que le plan de ce livre nous permît de parler de M. Léonard Chandon, fils de Claude Chandon et aïeul des représentants actuels du nom, qui a laissé à Mâcon le souvenir des vertus privées les plus éminentes. Voir le Journal de Saône-et-Loire du 29 novembre 1856.
État actuel.
- 1° Branche aînée, à Mâcon. Chef : Claude-Félix Chandon, né le 5 mai 1799, conservateur des contributions directes en retraite. De son mariage avec Mlle Delphine Lalouette (29 janvier 1833) sont nés :
1° Louise-Élisabeth-Gabrielle Chandon, née le 28 octobre 1833, mariée le 31 juillet 1854 à M. Félix Calmels ;
2° Léonard-Alfred Chandon, né le 3 septembre 1836, marié le 3 septembre 1862 à Mlle Laure de Saint-Loup ;
3° Marie-Thérèse Chandon, née le 7 octobre 1847.
Sœurs : Madeleine Chandon, mariée à M. Félix Lorain, juge d'instruction à Mâcon ; Louise-Thérèse Chandon, née le 1er mars 1814, mariée le 27 août 1834 à M. Charles-François-Joseph Febvre, conservateur des hypothèques à Mâcon.
- 2° Branche cadette, en Champagne. Chef : Gabriel Chandon de Romont. Frère : Paul Chandon de Briaille.
Les seigneurs d'Iguerande dans l'Inventaire-sommaire des Archives départementales de la Loire antérieures à 1790, série B :
o B. 947 (1654-1657). Insinuation du contrat de mariage de René de Patural, écuyer, seigneur de Cherye, de Franchy Tronchy et du Chanseau, demeurant en sa maison de Cherye, paroisse d'Iguerande, diocèse de Mâcon, avec demoiselle Suzanne de Chandon, fille de feu Claude de Chandon de Briaille, demeurante en ladite paroisse d'Iguerande.
o B. 954 (1688-1716). Affirmation de voyage faite par messire François de Pastural, écuyer, seigneur du Tronchy et de Cherye, venu d'Iguerande, sa demeure, distante de deux lieues, pour avoir expédition du contrat de vente d'un pré dépendant de la directe dudit seigneur, acquis par Benoit Marrolle, de Jean Cucherat, de Fleury.
o B. 1310 (1674-1741). Sentence arbitrale rendue par Guillaume Terrion, conseiller du Roi, lieutenant général au bailliage de Semur en Brionnais, Frédéric Dupont, sieur d'Esgrivay, capitaine châtelain, juge royal de Charlieu, arbitres, et Philibert Dupuy, avocat en parlement, sur-arbitre, nommés et choisis par le compromis passé entre messire François de Pastural, écuyer, seigneur du Tronchy, Chérie et autres places, appelant d'une sentence rendue au bailliage présidial de Mâconnais, et M. Hugues Huillard, prêtre curé de Fleurie, intimé. Sentence condamnant maître Gaspard Dupont, seigneur de Dinechin, conseiller du Roi et lieutenant en l'Élection de Roanne, à passer reconnaissance nouvelle et à payer des droits de lods et des arrérages de cens et servis à messire François de Pastural, écuyer, seigneur du Tronchy, Chérie et autres places.
o B. 482 (1711). Ordonnance permettant d'informer contre Milan Michel, marchand de bois, pour avoir coupé des baliveaux et des arbres marqués et réservés dans un bois de haute futaie, dépendant du domaine Peloux, situé en la paroisse de Noailly, contrairement au traité par lui passé avec dame Marie de Beyle, dame du Tronchy et autres places, demeurant ordinairement en son château du Tronchy à Iguerande.
o B. 925 (1703-1716). Ordonnance donnant acte à dame Marie de Beyle, veuve de René de Pastural, vivant écuyer, seigneur du Tronchy, de la déclaration par elle faite de n'accepter que sous bénéfice d'inventaire la succession de sondit mari. Renonciation de dame Claudine Courtin, veuve de messire François de Pastural, écuyer, seigneur du Tronchy et autres places, à la succession de sondit mari.
Les seigneurs d'Iguerande dans l'Inventaire-sommaire des Archives départementales de Saône-et-Loire antérieures à 1790, série B, tome II, Bailliage de Semur-en-Brionnais :
o B. 2151 (1529-1565). Transaction et accord au sujet de la propriété des seigneuries de la Paluz et Champseau, sises dans les paroisses de Mailly et Iguerande, entre Jean de Chandon, seigneur de Briailles, et Geneviève de Chandon, sa sœur, femme de Benoit Des Claines, écuyer, seigneur dudit lieu ; donation générale de tous biens faite en faveur dudit Jean de Chandon, par Marguerite Damas, sa mère, veuve d'autre Jean de Chandon, écuyer, seigneur de Champseau et Briailles.
o B. 2153 (1570-1575). Donation faites par divers particuliers en faveur de Jean de Chandon, écuyer, seigneur de Briailles et Champseau.
o B. 2155 (1580-1586). Contrat de mariage de Jean de La Feige, écuyer, seigneur des Claines, en la paroisse d'Arçon, avec Hélène, fille de Jean Perrin, seigneur de Chervé, en la paroisse de Perreux, en raison duquel mariage Jean de Chandon, oncle dudit de La Feige lui donne la terre et seigneurie de Briailles ; traité et accord entre ledit Jean de La Feige et Geneviève de Chandon, sa mère, femme en secondes noces de Louis Du Cléron, écuyer, seigneur de la Jarousse, paroisse de Montaigu-le-Blin.
o B. 2156 (1584-1589). Contrat de mariage de Jean de Chandon, écuyer, seigneur de Briailles et Champseau, avec Pernette Doyé, native de Cublize, qui demeurait chez lui depuis plus de dix-sept ans et dont il avait eu plusieurs enfants ; testament dudit Jean de Chandon.
o B. 2160 (1600-1693). Contrat de mariage de François Boffard, résidant à la Guillotière près Lyon, avec Pernette Doyé, veuve de Jean de Chandon, seigneur de Briailles et Champseau, laquelle fait donation de la moitié de ses biens en faveur de Claude de Chandon, son fils, seigneur desdits lieux.
o B. 2162 (1603-1606). Lettres de rénovation de terriers pour Thomas de Chandon, lieutenant particulier au bailliage de Mâcon, écuyer, seigneur de Davayé et de Champseau, etc.
Les seigneurs d'Iguerande dans les Archives du château de Drée :
o 1499. Procédure pour Noble Homme Édouard de la Madeleine dit Perrière et Dlle Marguerite de Audebert contre la famille Turret. Référence au procès contre Guillaume Gouffier (biens de J. Maréchal). Présents : Jean de Molins écuyer, Jean Chandon Sgr de Briailles, Jean des Formers châtelain de Charlieu pour le roi,
Arnaud de Salle capitaine de Châteauneuf, Denis Ramers notaire, Pierre Dompetit curé.
Un mâconnais au temps de la Ligue : Jean CHANDON (1535-1610)
Sources :
o Premier registre de livre d'or de la noblesse de France, M. de Magny, 1844.
o Bulletin de la Société de l'histoire de France, 1857.
o La science du blason : accompagnée d'un armorial général des familles nobles de l'Europe, M. le vicomte de Magny, 1858.
o Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais, André Steyert, 1860.
o Indicateur héraldique et généalogique du Mâconnais, Adrien Arcelin, 1865.
o Le Nobiliaire universel, ou Recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, Louis de Magny, 1877.
o Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, A. Révérend, 1906.
o Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. IX. Cas-Cha. Chaix d'Est-Ange, 1910.
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