Iguerande dans l'Inventaire-sommaire des Archives départementales de la Loire antérieures à 1790
[Source : exemplaire numérisé par Internet Archive.]
o B. 482. (1711). Ordonnance permettant d'informer contre Milan Michel, marchand de bois, pour avoir coupé des baliveaux et des arbres marqués et réservés dans un bois de haute futaie, dépendant du domaine Peloux, situé en la paroisse de Noailly, contrairement au traité par lui passé avec dame Marie de Beyle, dame du Tronchy et autres places, demeurant ordinairement en son château du Tronchy à Iguerande.
o B. 802. (1721-1722). Procès-verbal de transport à Iguerande de Camille Dechizelle, ancien lieutenant de la maréchaussée de Roanne, demeurant à Charlieu, sur l'avis qu'il a eu de la part de la dame Du Tronchy qu'il y avait une troupe de voleurs dans ladite paroisse d'Iguerande et aux environs de Charlieu « qui marchaient pendant le jour deux à deux ou trois à trois et qui s'assembloient presque toutes les nuits pour voler. »
o B. 829. (1757-1784). Remontrances dudit procureur du Roi pour qu'il soit informé au sujet d'un vol avec effraction commis dans la maison de Claude Feuilland, en la paroisse d'Iguerande.
o B. 918. (1687-1701). Ordonnance portant commise de maître François Chabrier, notaire royal, pour faire inventaire des effets d'André Burdin, de la paroisse d'Iguerande.
o B. 943. (1738-1750). Publication du bail judiciaire des fruits pendants par racine, saisis réellement de l'autorité du juge royal de Charlieu, à la requête de dame Marie-Marguerite Piegay, veuve de Jacques Decours, écuyer, demeurant à Lyon, mère et tutrice de leurs enfants et notamment de Jacques Decours, héritier universel et testamentaire de Pierre Decours de Charbonnière, écuyer, seigneur de La Garde, et encore en qualité de cessionnaire de François Chabas, vigneron, d'Iguerande, au préjudice de Pierre, Marie et Françoise Burdin, enfants et cohéritiers de Blaise Burdin, vigneron, dudit lieu d'Iguerande. Sentence soumettant François Laval, laboureur et habitant d'Iguerande, à payer la somme de 497 livres 17 sous 6 deniers, montant d'une obligation, à haute et puissante dame Marianne-Horace de Saulx de Tavannes, comtesse du Prat, dame du Palais et autres places, héritière par bénéfice d'inventaire de feu messire Nicolas de Saulx, marquis de Tavannes, son père.
o B. 947. (1654-1657). Insinuation du contrat de mariage de René de Patural, écuyer, seigneur de Cherye, de Franchy Tronchy et du Chanseau, demeurant en sa maison de Cherye, paroisse d'Iguerande, diocèse de Mâcon, avec demoiselle Suzanne de Chandon, fille de feu Claude de Chandon de Briaille, demeurante en ladite paroisse d'Iguerande.
o B. 950. (1692-1697). Insinuation du contrat de mariage d'Étienne Ducarre, vigneron, de la paroisse d'Iguerande, fils de feu Jean Ducarre, et de Marie Carpy, gens de labeur, de ladite paroisse, avec Marie Regnard, fille de Paul Regnard, aussi vigneron, dudit Iguerande, village des Bouillards, et de défunte Jeanne Esperuy.
o B. 953. (1688-1723). Congé à Claude Deville, laboureur, de la paroisse d'Iguerande, contre Pierre Laval et Denis Vernay, consorts et habitants de la même paroisse.
o B. 954. (1688-1716). Affirmations de voyage faites par messire François de Pastural, écuyer, seigneur du Tronchy et de Cherye, venu d'Iguerande, sa demeure, distante de deux lieues, pour avoir expédition du contrat de vente d'un pré dépendant de la directe dudit seigneur, acquis par Benoit Marrolle, de Jean Cucherat, de Fleury ; par messire Claude-Marthe de Digoine, comte de l'église Saint-Jean de Lyon, chapelain et prébendier de la prébende de Notre-Dame de Pitié, érigée en l'église d'Iguerande, venu exprès à cheval avec un laquais du château du Palais, paroisse de Mailly, distant de deux lieues, afin de poursuivre l'instance en restitution de fruits pour la desserte du passé de ladite chapelle et prébende, contre dame Marie de Beyle, et Noël Disné, curé dudit Iguerande.
o B. 1275. (1656-1658). Ordonnance permettant d'informer contre le sieur « du Tronchier et du Pastural », d'Iguerande, prévenu d'avoir donné plusieurs coups d'épée au nommé Philibert Michel pour avoir dit qu'il fallait tuer « l'oyseau dudit sieur du Tronchier qui volloit sur les poulles de la maison » de la veuve de Jean Denizard, fille dudit Michel.
o B. 1279. (1659). Visite des chapelles de l'église paroissiale d'Iguerande, faite par messire Philibert Champfray, docteur en théologie, prêtre, curé de Charlieu, commis à cet effet par l'évêque de Mâcon. Ces chapelles, au nombre de cinq, savoir : la chapelle de « Saint-Cirrique » du côté de l'épitre, la chapelle de Saint-Fiacre du même côté, et au bas de la nef, la chapelle de Saint-Antoine, placée contre le second pilier du clocher, du côté de l'évangile, celle de Saint-Claude, au pilier suivant et du même côté, et enfin la chapelle de Sainte-Catherine au dernier pilier et fond de l'église, dudit côté de l'évangile, sont toutes reconnues en très mauvais état, sans pavé et sans ornements ; la chapelle de « Saint-Ciricque » est adjugée à sieur Blaise Delaval, marchand, de la paroisse d'Iguerande, pour lui et ses descendants, moyennant la dotation et pension annuelle de 15 sous, et celle de Saint-Fiacre à Jean Lagueron, laboureur, du même lieu, aussi pour lui et ses successeurs, pour pareille dotation et pension annuelle et perpétuelle de 15 sous, payable au sieur curé d'Iguerande et autres après lui, à condition que ledit sieur curé et ses successeurs, célébreront chacun an auxdites chapelles et « au desseing » desdits Delaval et Lagueron, une messe et un Libera me, savoir en la chapelle de « Sainte-Ciricque » le jour de Saint-Blaise, et en celle de Saint-Fiacre, le jour de la Petite Saint-Jean, et que lesdits Delaval et Lagueron « répareront bien et deuement lesdictes chapelles d'enduisage et blanchissage de chaux, carronage ou pavé, y feront faire à chacune un grand tableau avec cadre, selon leur dévotion et vocation..., les entretiendront garnyes et couvertes de nappes et paremens d'aultel, et eux et leurs successeurs seront tenus de les maintenir en mesme estat, à peine d'y estre pourveu ou d'en estre desposseddez. »
o B. 1303. (1669). Procuration des habitants de la paroisse d'Iguerande, parcelle de Lyonnais, dépendant de l'Élection de Roanne, passée à maître Claude Louvet, conseiller, secrétaire du Roi, avocat au Conseil privé du Roi, pour s'opposer à l'exécution de l'arrêt de Nosseigneurs du Conseil, du 29 juillet 1669, rendu entre maître François Legendre, fermier général des aides de France, d'une part, et les habitants de la paroisse de Mailly, Maltaverne, et ceux de la paroisse d'Iguerande, parcelle de Bourgogne, et remontrer que ladite paroisse d'Iguerande est composée de deux parcelles, dont l'une dépend du bailliage et grenier à sel de Semur, en Brionnais, et l'autre parcelle, qu'habitent les constituants, dépend de la châtellenie royale de Charlieu, ressortissant au présidial de Lyon, qu'ils sont taillables et payent les tailles et les droits d'aides en l'Élection de Roanne, et par conséquent, ne dépendent aucunement du pays de Mâconnais, où ils n'ont jamais payé la taille ni les droits d'aides.
o B. 1449. (1747-1750). Défauts octroyés à Henri Dechizelle, notaire royal, de la paroisse d'Iguerande, contre Henri Prost, laboureur, de la paroisse de Saint-Bonnet de Cray.
o B. 1452. (1761-1766). Défauts octroyés à François Lapillone, marchand charpentier en bateaux, demeurant à Iguerande, contre Jean Raquin, marchand, de la paroisse de Saint-Bonnet de Cray.
o B. 1505. (1668-1694). Tutelle des enfants mineurs de feu Antoine Popelin, vivant vigneron, de la paroisse d'Iguerande, déférée à Jeanne Cathier, leur mère.
o B. 1520. (1773-1790). Défauts octroyés à maître Jean Dechizelle, notaire royal, demeurant en la paroisse d'Iguerande, contre Philibert Cucherat, vigneron de Saint-Pierre-la-Noaille.
o B. 1536. (1653-1677). Ordonnance rendue par maître Claude Dupuy, avocat en parlement, juge civil et criminel de la juridiction de Marcigny et prévôté d'Iguerande, juridiction plus prochaine de celle de Marchangy, permettant d'assigner témoins pour assister à l'ouverture du testament de demoiselle Elisabeth Thevenard, décédée femme de maître Claude-Emmanuel Deshayes, greffier en chef de la ville de Charlieu.